JE NE SAVAIS PAS...
JE NE SAVAIS PAS QUE C’ÉTAIT TOI…
Cet enfant qui me harcelait de questions, je l’ai rabroué parce que j’étais fatigué; il voulait se blottir contre moi, parce que j’étais énervé, je l’ai repoussé:
Ce jeune qui traînait dans la rue, parce qu’il avait l’air bizarre et la peau basanée, je l’ai évité;
il avait esquissé un sourire, j’ai détourné mon regard, pour l’ignorer:
Ce vieillard qui me raconte vingt fois la même chose, je ne le supporte plus, il
avait besoin que je lui serre fort la main, j’étais pressé par d’autres activités:
Ce licencié, ce chômeur, ce clochard, mon père, ma mère, mon conjoint, mon voisin…
Je crois que tu es présent dans les autres, que Tu es vivant, que Tu es ressuscité, que Tu es Amour!
OUI! SEIGNEUR, JE LE CROIS.
Bernard Hubler