« Il n’y aura dans ton pays, ni femme qui avorte, ni femme stérile »
Exode 23 : 26
A une époque où personne ne supporte une atteinte à la liberté, où les femmes ont enfin leur mot à dire, il était à prévoir que le problème de l’avortement viendrait au grand jour.
Si Dieu a permis la rencontre de deux parcelles de vie, si dans l’Ecriture Il parle de cet être pas encore formé qui existe déjà (Psaume 139), avons-nous le droit de le détruire alors qu’il a tout juste quelques semaines de vie ?
Je suis sûre que si chaque femme entendait la voix de cet enfant qui se forme en elle, elle ne pourrait mettre son projet à exécution.
Ecoutez la voix de celui qui ne veut pas mourir !
JE VEUX VIVRE
Tu n’as pas voulu de moi.
Pourtant, j’étais disposé
Après ces quelques neuf mois
A montrer le bout du nez.
Je n’étais qu’une semence,
Une petite graine, comme on dit,
Bien trop faible, et sans défense,
Mais, qui aurait bien grandi.
Ô, je pourrais t’en vouloir
De ne pas avoir pensé,
Que ton plaisir d’un seul soir
Pourrait bien me condamner.
Tu es bien trop jeune encore,
Ressemblant à une enfant,
Pour accepter que ton corps
Me prépare une maman.
Ou bien alors, tu t’es dit
Etant mère déjà trois fois :
« Accueillir une autre vie
C’est bien trop lourd pour mes bras ! »
C’est dommage, j’aurais aimé
Avoir tes bras pour berceau,
Rire aussi sous tes baisers,
Sentir caresser ma peau.
Tu vas mutiler ton corps
Pour te séparer de moi.
Tu m’as condamné à mort.
Ô, Maman dis-moi pourquoi ?
Pourtant, toi aussi jadis
As débuté comme moi,
De ta mère faible complice,
Jusqu’au jour où tu fus toi.
Veux-tu me donner ma chance ?
Veux-tu bien me mettre au monde ?
Si la vie, sans bienveillance
Autour de moi, rage et gronde,
Et si la mort un jour vient
Et me condamne au trépas,
Qu’elle me prenne, çà ne fait rien.
Mais que ce ne soit pas toi.
Auteur : Colette Nicolas
Sa devise : Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage !