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  • : TORRENTS D'AMOUR
  • : Torrents d'Amour coulant du coeur du Père en Jésus-Christ, la Parole faite chair qui a donné sa vie sur la Croix pour nous sauver de nos péchés. Il revient bientôt chercher son Epouse, l'Eglise, purifiée, sanctifiée, mise à part pour son Bien-Aimé.
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PREPARONS-NOUS, JESUS REVIENT BIENTÔT

N'AIMEZ POINT LE MONDE, NI LES CHOSES QUI SONT DANS LE MONDE. SI QUELQU'UN AIME LE MONDE, L'AMOUR DU PERE N'EST POINT EN LUI; CAR TOUT CE QUI EST DANS LE MONDE, LA CONVOITISE DE LA CHAIR, LA CONVOITISE DES YEUX, ET L'ORGUEIL DE LA VIE, NE VIENT POINT DU PERE, MAIS VIENT DU MONDE. ET LE MONDE PASSE, ET SA CONVOITISE AUSSI; MAIS CELUI QUI FAIT LA VOLONTE DE DIEU DEMEURE ETERNELLEMENT. 1 Jean 2:15-17.
2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 15:55

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QUAND TOUT ECHOUE



Croire alors que tout échoue fait excessivement plaisir à Dieu. Jésus a dit

à Thomas : “Parce que tu m'as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n'ont pas vu,

et qui ont cru !” (Jean 20:29)



Heureux sont ceux qui croient alors qu'il n'y a aucun signe de réponse aux

prières, qui font confiance alors qu'il semble ne plus y avoir d'espoir et que

tout a échoué.



Tu es peut-être arrivé à un point où tu n'as plus d'espoir. Tu es arrivé

au bout, au bout de tout espoir, au bout de tout ce que tu as tenté. Un

bien-aimé affronte la mort et les docteurs disent que c'est sans espoir. La

mort parait inévitable. L'espoir s'en est allé. Le miracle pour lequel on a

prié n'a pas lieu.



C'est à ce moment que Satan vient pour attaquer ton esprit avec de la peur, de

la colère, des questions accablantes : “Où est ton Dieu à présent? Tu as

prié jusqu'à ce qu'il ne te reste même pas une larme à verser. Tu as

jeûné. Tu as serré ses promesses. Tu lui as fait confiance.



Des pensées blasphématoires vont être instillées dans ton esprit : “La

prière a échoué. La foi a échoué. N'abandonne pas Dieu, mais ne lui fait

simplement plus jamais confiance. Ça ne paie pas!”



Tu peux aller jusqu'à remettre l'existence de Dieu en question. Satan a

utilisé ces trucs pendant des siècles. De nombreux hommes et femmes de Dieu

ont subi ce genre d'attaques démoniaques.



Vous qui traversez la vallée de l'ombre de la mort, écoutez ces mots : les

pleurs dureront jusqu'à ce que, au milieu d'une nuit sombre et terrible, tu

entendes le Père murmurer : “Je suis avec toi. Je ne peux pas te dire

maintenant pourquoi tu affrontes ces choses, mais un jour, tu comprendras. Tu

les verras comme une partie de mon plan pour toi. Ce n'était pas un accident.

Ce n'était pas un échec de ta part. Tiens bon. Laisse-moi te soutenir dans

ces heures de peine.”



Bien-aimé. Dieu n'a jamais cessé d'agir pour le bien et par amour. Quand tout

échoue, son amour l'emporte. Tiens bon par la foi. Tiens bon par sa Parole. Il

n'y a pas d'autre source d'espérance en ce monde.



David Wlkerson



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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 08:47

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En vérité, en vérité, je vous dis : À moins que le grain de blé ne tombe en terre et ne meure, il demeure seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit.

Jean 12. 24

Il va en pleurant, portant la semence qu'il répand ; il revient avec chant de joie, portant ses gerbes.

Psaume 126. 6

Jésus, le divin Semeur

 

Béni sois-tu, Sauveur fidèle,
Qui d'en haut nous as visités,
En voilant ta gloire éternelle
Sous les traits de l'humanité

Humble porteur de la semence
Que tu répandais en pleurant,
Tu connus, Jésus, la souffrance
Dans ton merveilleux dévouement.

Le grain de blé tombant en terre,
S'il meurt, ainsi qu'il est écrit,
Ne restera pas solitaire
Mais portera beaucoup de fruit.

La moisson déjà se déploie
Devant tes yeux, divin Semeur ;
Tu reviendras, chantant de joie,
Serrant tes gerbes sur ton cœur.

Alors tu paraîtras en gloire,
Entouré de tes rachetés,
Tous ces fruits mûrs de ta victoire,
Rassemblés pour l'éternité.

 

www.labonnesemence.com/

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 20:41

 

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La plénitude de Dieu pour un vase vide

Par Charles H. Mackintosh

1 Samuel chapitres 4 et 7


Ces deux chapitres illustrent de manière frappante un principe que l’on retrouve à travers toute l’Écriture inspirée, à savoir que, dès l’instant où l’homme prend sa vraie place, la place qui lui revient vraiment, Dieu peut le rencontrer en grâce — et en grâce parfaite, gratuite, souveraine, sans pareil : la plénitude de Dieu attend des vases vides pour s’y épancher. Ce grand principe brille partout de la Genèse à l’Apocalypse. Le mot «principe» est insuffisant pour en rendre le sens, il est trop froid. Nous devrions en parler comme d’un fait divin, vivant, merveilleux, qui brille d’un éclat céleste dans l’évangile de la grâce de Dieu et dans l’histoire du peuple de Dieu, collectivement et individuellement, tant aux jours de l’Ancien que du Nouveau Testament.

 

Il faut que l’homme soit à sa vraie place. C’est absolument essentiel. C’est là seulement qu’il peut avoir une juste vision de Dieu. Quand l’homme tel qu’il est, rencontre Dieu tel qu’il est, il y a une réponse parfaite à toutes les questions, une solution divine à toutes les difficultés. C’est sur le pied d’une ruine absolue et sans espoir que l’homme découvre une vue claire et libératrice, et le sens du salut de Dieu. C’est quand l’homme en a fini avec lui-même sous tous les aspects — son mauvais moi et son bon moi, son moi coupable et son juste moi — qu’il commence avec un Dieu Sauveur. C’est vrai au commencement de la vie, et c’est vrai tout le long du chemin. La plénitude de Dieu attend toujours des vases vides. La grande difficulté est de vider ces vases : quand on en arrive là, tout est réglé, car la plénitude de Dieu peut alors s’y déverser.

 

Assurément, c’est une vérité de base, merveilleuse. Dans ces chapitres 4 et 7 de 1 Samuel, nous la voyons en application pour le peuple terrestre de l’Éternel, autrefois. Considérons un peu ces chapitres.

 

Au début du chapitre 4, Israël est battu par les Philistins ; mais au lieu de s’humilier devant l’Éternel, dans une vraie contrition et dans le jugement de soi-même à cause de leur terrible condition, et au lieu d’accepter leur défaite comme le juste jugement de Dieu, les voilà totalement insensibles et durs de cœur. «Et le peuple rentra dans le camp, et les anciens d’Israël dirent : pourquoi l’Éternel nous a-t-il battus aujourd’hui devant les Philistins ?» D’après ces paroles, il est bien évident que les anciens n’étaient pas à la place qui leur convenait. Ils n’auraient jamais prononcé le mot «pourquoi» s’ils avaient réalisé leur condition morale, et n’auraient que trop su le pourquoi de la situation. Il y avait du péché honteux au milieu d’eux — la conduite immorale d’Hophni et Phinées. «Et le péché de ces jeunes hommes fut très grand devant l’Éternel ; car les hommes méprisaient l’offrande de l’Éternel», (2:17).

 

Mais hélas ! Le peuple n’avait aucun sens de sa terrible condition, et donc aucun sens du remède. C’est pourquoi ils disent : «Prenons à nous, de Silo, l’arche de l’alliance de l’Éternel, et qu’elle vienne au milieu de nous et nous sauve de la main de nos ennemis». Quelle illusion ! Quel aveuglement complet ! Il n’y a aucun jugement de soi-même, aucune confession du déshonneur porté sur le nom et le culte du Dieu d’Israël ; aucun regard vers l’Éternel dans une vraie contrition et un vrai brisement de cœur. Il n’y a rien, si ce n’est cette vaine pensée que l’arche les sauverait de la main de leurs ennemis.

 

«Et le peuple envoya à Silo, et on apporta de là l’arche de l’alliance de l’Éternel des armées, qui siège entre les chérubins ; et les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, était là avec l’arche de l’alliance de Dieu». Quelle condition effrayante ! L’arche de Dieu associée à ces hommes impies dont la méchanceté allait attirer le juste jugement d’un Dieu saint et juste sur la nation tout entière. Rien ne pouvait être plus terrible, ni plus offensant pour Dieu que cette tentative téméraire d’associer Son nom et Sa vérité, avec la méchanceté. En toute circonstance, le mal moral est déjà mauvais, mais la tentative d’allier le mal moral au nom et au service de Celui qui est saint et véritable, est la forme d’iniquité la plus grande et la plus ténébreuse, et ne peut que faire éclater un jugement de Dieu très sévère. Ces sacrificateurs impies, les fils d’Éli, avaient osé souiller les lieux mêmes du sanctuaire par leurs abominations ; et maintenant c’étaient eux qui accompagnaient l’arche de Dieu au champ de bataille. Quel aveuglement et quelle dureté de cœur ! Cette expression : «Hophni et Phinées étaient là avec l’arche de l’alliance de Dieu» exprime dans sa brièveté la terrible condition morale d’Israël.

 

«Et aussitôt que l’arche de l’alliance de l’Éternel rentra dans le camp, tout Israël se mit à pousser de grands cris, de sorte que la terre en frémit». Que ces cris étaient vains ! — Que cette vantardise était vide de sens ! — Que cette prétention était creuse ! Hélas, hélas ! tout cela fut suivi d’une défaite humiliante, et il ne pouvait en être autrement. «Et les Philistins combattirent, et Israël fut battu ; et ils s’enfuirent chacun à sa tente ; et la défaite fut très grande, et il tomba d’Israël 30.000 hommes de pied. Et l’arche de Dieu fut prise, et les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, moururent».

 

Quel état de choses ! Les sacrificateurs tués ; l’arche prise ; la gloire partie. L’arche dont ils se vantaient, et sur laquelle ils avaient fondé leur espoir de victoire, la voilà maintenant entre les mains des Philistins, ces incirconcis. Tout était fini. Cette circonstance terrible — l’arche de Dieu dans la maison de Dagon — exprime l’histoire affligeante de la ruine et de la faillite totale d’Israël. Dieu veut de la réalité, de la vérité et de la sainteté chez ceux avec lesquels il daigne habiter. «La sainteté sied à ta maison, ô Éternel ! pour de longs jours», (Ps. 93:5). C’était un privilège si élevé d’avoir l’Éternel faisant sa demeure au milieu d’eux ; mais la sainteté en était la contrepartie nécessaire. Dieu ne pouvait associer son nom avec le péché non jugé. Impossible. Cela aurait été le renversement de sa nature, et Dieu ne peut se renier lui-même. Le lieu où il veut habiter doit correspondre à sa nature et à son caractère. « Soyez saints, car moi je suis saint », (1 Pierre 1:16). C’est une vérité fondamentale et merveilleuse qui doit être retenue fermement et confessée avec révérence. Il ne faut jamais l’abandonner.

 

Mais considérons un peu ce qu’il advint de l’arche au pays des Philistins. C’est tout à fait solennel et instructif. Israël avait faillit de façon évidente et avait péché honteusement. Ils s’étaient montrés totalement indignes de l’arche de l’alliance de l’Éternel ; et les Philistins avaient posé leurs mains incirconcises sur elle, se permettant carrément de l’introduire dans la maison de leur faux dieu, comme si l’Éternel Dieu d’Israël et Dagon pouvaient cohabiter ! Quelle présomption blasphématoire ! Mais la gloire qui s’en était allé d’Israël était revendiquée dans les ténèbres et la solitude du temple de Dagon.

 

Dieu sera Dieu, même si son peuple fait défaut. En conséquence nous voyons que quand Israël a entièrement faillit à garder l’arche de Son témoignage, et l’a laissée passer dans les mains des Philistins, — quand tout est perdu dans les mains de l’homme, — alors la gloire de Dieu brille en puissance et en splendeur : Dagon s’écroule, et toute la terre des Philistins tremble sous la main de l’Éternel. Sa présence leur devient intolérable, et ils cherchent à s’en débarrasser au plus tôt. Il était démontré de manière irrécusable l’impossibilité absolue pour l’Éternel et les incirconcis de marcher ensemble. Il en était ainsi, il en est ainsi, il en sera toujours ainsi. «Quel accord de Christ avec Bélial ?… et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ?», (2 Cor. 6:15). Aucun, en tout état de cause.

 

Passons maintenant au chapitre 7. Nous y trouvons un tout autre état de choses. Nous allons trouver ce qu’est un vase vide, et, comme toujours, la plénitude de Dieu attendant une telle condition. «Et il arriva que, depuis le jour où l’arche demeura à Kiriath-Jéarim, il se passa un long temps, vingt années ; et toute la maison d’Israël se lamenta après l’Éternel». Dans les chapitres 5 et 6, nous voyons que les Philistins ne pouvaient pas subsister avec l’Éternel. Au chapitre 7, nous voyons qu’Israël ne pouvait pas subsister sans Lui. C’est bien frappant et instructif. Le monde ne peut pas supporter l’idée même de la présence de Dieu. On le voit dès la chute, en Genèse 3. L’homme s’enfuit loin de Dieu avant même que Dieu ne le chasse du jardin d’Éden. Il ne pouvait supporter la présence divine. «J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché».

 

Il en a toujours été ainsi, dès lors et jusqu’à aujourd’hui. Comme quelqu’un l’a dit : «si vous pouviez mettre un homme non-converti dans le paradis, il ferait son possible pour quitter les lieux au plus vite». Combien c’est parlant ! Quelle marque sur toute la race humaine, et quelle preuve de la profondeur de la dépravation morale où peuvent sombrer les membres de cette race ! Si un homme ne peut pas supporter la présence de Dieu, où peut-il être à l’aise ? et de quoi n’est-il pas capable ? Question importante et solennelle !

 

Puis «toute la maison d’Israël se lamenta après l’Éternel». Vingt années, longues et tristes, se sont écoulées sans le sentiment béni de sa présence ; « Et Samuel parla à toute la maison d’Israël, disant : si de tout votre cœur vous retournez à l’Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers, et les Ashtoreths, et attachez fermement votre cœur à l’Éternel, et servez le lui seul, et IL» — non pas l’arche — « vous délivrera de la main des Philistins. Et les fils d’Israël ôtèrent les Baals et les Ashtoreths, et servir l’Éternel seul. Et Samuel dit : Assemblez tout Israël à Mitspa, et je prierai l’Éternel pour vous. Et ils s’assemblèrent à Mitspa, et ils puisèrent de l’eau et la répandirent devant l’Éternel ; et il jeûnèrent ce jour-là, et dirent là : Nous avons péché contre l’Éternel», (chapitre 7 versets 2 à 6)

 

Quelle différence d’avec l’état de choses présenté au chapitre 4. Ici, les vases sont vides, prêts à recevoir la plénitude de Dieu. Il n’y a pas de vaines prétentions, ni recherche de moyens extérieurs de salut. Tout est réalité, tout est travail de cœur ici. Au lieu des cris de vantardise, il y a l’eau répandue — symbole saisissant et expressif d’une faiblesse absolue et la reconnaissance de n’être bon à rien. En un mot, l’homme prend sa vraie place ; et cela, nous le savons, est un signe précurseur assuré que Dieu va prendre la Sienne. Ce grand principe traverse, comme un merveilleux fil d’or, tout le long de l’Écriture, tout le long de l’histoire du peuple de Dieu, tout au long de l’histoire des âmes. Il est condensé dans cette expression si brève, mais de si vaste portée : « la repentance et la rémission des péchés », (Luc 24:47). La repentance est la vraie place de l’homme. La rémission des péchés est la réponse de Dieu. La repentance exprime que le vase vide ; la rémission des péchés exprime la plénitude de Dieu. Quand les deux se rencontrent, tout est réglé.

 

Ceci présenté d’une façon très saisissante dans la scène de ce chapitre 7. Israël ayant pris sa vraie place, Dieu est libre d’agir en leur faveur. Ils ont confessé être eux même comme de l’eau répandue sur la terre, totalement impuissants et indignes. C’est tout ce qu’ils avaient à dire d’eux-mêmes, et cela suffisait. Dieu peut maintenant entrer en scène et s’occuper des Philistins rapidement. «Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?»

 

« Et Samuel pris un agneau de lait, et l’offrit tout entier à l’Éternel en holocauste ; et Samuel cria à l’Éternel pour Israël ; et l’Éternel l’exauça. Comme Samuel offrait l’holocauste, les Philistins s’approchèrent pour livrer bataille à Israël » — Combien peu ils connaissaient Celui qu’ils venaient combattre, Celui qui allait à leur rencontre ! « Et l’Éternel fit tonner ce jour-là un grand tonnerre sur les Philistins, et les mis en déroute, et ils furent battus devant Israël… et Samuel prit une pierre, et la plaça entre Mitspa et le rocher, et il appela son nom Ében-Ézer (la pierre de secours), et dit : l’Éternel nous a secourus jusqu’ici».

 

Quel contraste entre les grands cris d’Israël poussés au chapitre 4 et le tonnerre de l’Éternel au chapitre 7 ! Les premiers n’étaient que prétention humaine ; le second, la puissance divine. Ceux-là avait été aussitôt suivi d’une humiliante défaite ; celui-ci, d’un splendide triomphe. Les Philistins ignoraient ce qui s’était passé — l’eau répandue, les pleurs de repentance, l’offrande de l’agneau, l’intercession sacerdotale. Que pouvaient connaître des Philistins incirconcis de ces précieuses réalités ? Rien. Quand la terre frémissait sous les cris d’orgueil d’Israël, ils pouvaient se rendre compte de ce qui se passait. Les hommes du monde peuvent comprendre et apprécier l’auto satisfaction et la confiance en soi ; mais voilà justement ce qui repousse Dieu. À l’opposé, un cœur brisé, un esprit contrit, un esprit humble, voilà ce qui fait son plaisir. Quand Israël a pris cette place d’abaissement, la place du jugement de soi-même et de la confession, alors on entend le tonnerre de l’Éternel, et les armées des Philistins son dispersées et confondues. La plénitude de Dieu attend toujours que le vase soit vide. Vérité précieuse et bénie ! Puissions-nous entrer plus entièrement dans sa profondeur, sa plénitude, sa puissance et son étendue !

 

Avant d’achever ce court article, je voudrais juste mentionner que 1 Samuel 4 et 7 nous rappellent quelque chose des églises de Laodicée et Philadelphie, en Apocalypse 3. La première nous présente une condition que nous devrions scrupuleusement éviter ; la seconde, une condition que nous devrions cultiver avec diligence et sérieux. Dans la première, il y a une misérable autosatisfaction, et Christ est laissé dehors. Dans la seconde, il y a la conscience de sa propre faiblesse, mais Christ y est exalté, aimé, et honoré ; Sa Parole gardée, et Son Nom estimé.

 

Souvenons-nous que ces choses se poursuivent jusqu’à la fin. Il est très instructif de voir que les quatre dernières des sept églises donnent quatre phases de l’histoire de l’Église allant jusqu’à la fin. En Thyatire, nous trouvons le Romanisme ; en Sarde, le Protestantisme. En Philadelphie, comme nous l’avons dit, nous avons cet état d’âme, cette attitude de cœur, que tout vrai croyant, et toute assemblée de croyants devrait cultiver avec ardeur et manifester fidèlement. Laodicée, au contraire, présente un état d’âme et une attitude de cœur qu’il faut rejeter avec une sainte crainte. Philadelphie est aussi attirante pour le cœur de Christ, que Laodicée lui est répugnante. De la première, Il en fera un pilier dans le temple de Son Dieu ; la seconde, il la vomira de sa bouche, et Satan la prendra et en fera le repaire de tout oiseau immonde et exécrable ! (Apocalypse 18:2). Combien cela est effrayant pour tous ceux qui participeront à ce désastre. N’oublions jamais que la prétention à être Philadelphie manifeste l’esprit de Laodicée. Là où vous trouvez toute sorte de prétention, d’affirmation du moi, d’auto satisfaction, vous avez Laodicée, en esprit et en principe — que le Seigneur veuille en délivrer tout Son peuple !

 

Bien-aimés, soyons contents de n’être rien dans cette scène d’auto-exaltation. Que notre aspiration soit de marcher dans l’ombre, en ce qui concerne les pensées humaines, et ne jamais nous éloigner de l’approbation du Père. En un mot, rappelons-nous que la plénitude de Dieu attend toujours des vases vides.

 

 

Source :  http://lechandelier.wordpress.com/

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 21:59

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Extraits du livre de M. Basilea Schlink « Jamais plus le même »

 

 

Nous vivons à une époque qui n’accorde plus de poids au péché. Ce dernier a perdu son importance : il ne compte plus. De nos jours, on nie son existence et, à plus forte raison, celle de satan. L’homme moderne a rayé le mot « péché » de son vocabulaire ; il prétend en effet que celui-ci n’existe pas. Inutile, par conséquent, de le combattre. Et l’on donne ainsi au péché la possibilité de s’épanouir. Mais la réalité de notre époque démontre précisément que satan existe, que le péché est une puissance satanique, le malheur et la perdition en étant le salaire. A chaque pas nous butons sur cette réalité : criminalité, suicides en nombre croissant, toxicomanie aux conséquences funestes.

 

Devant les effets effrayants du péché, dont Dieu nous donne l’illustration vivante comme jamais jusqu’à ce jour, il n’est presque rien à quoi nous devions prêter davantage attention qu’au péché. Haïr et proscrire le péché sont les seuls moyens, à notre époque pervertie, de faire obstacle au malheur, à la perdition, à la criminalité, à la décadence des valeurs morales. Et nous les croyants, nous devons les premiers, plus que jamais, prendre le péché au sérieux ; car il tombe sous le jugement de Dieu, et Sa Parole affirme que le jugement commencera par la maison de Dieu I Pi 4 :17, donc par nous.

 

Nous aurons donc, en tant que croyants, à rendre particulièrement compte de notre position envers le péché, nous serons jugés avec plus de sévérité que les autres parce que nous avons reçu davantage : la révélation claire de la volonté de Dieu et en même temps la rédemption de tous nos péchés par notre Seigneur Jésus-Christ. Les péchés que nous ne déposons pas au pied de la croix, que nous ne confessons pas et que nous ne rejetons pas, ont des conséquences dans notre vie personnelle dès maintenant. Nous perdons la paix et la joie, parce que notre péché nous sépare de Dieu. Mais, pire encore, celui-ci produit des fruits effrayants pour l’éternité. Parce qu’il tombera sous le coup d’un jugement terrible dans l’autre monde, il nous faut boire le calice jusqu’à la lie. L’apôtre Paul nous dit que nous devons tous comparaître, même les croyants, devant le tribunal de Christ afin que chacun reçoive selon le bien et le mal qu’il aura fait durant sa vie II Co 5 :10.


Donc il est sage, celui qui, aujourd’hui, évalue son péché d’après les critères de l’Ecriture Sainte et qui mène le combat de la foi dans sa vie personnelle.

 

Agissant ainsi, il ne peut que prendre position contre cette fausse charité qui, aujourd’hui, tolère largement le péché, sous prétexte que les conditions sociales et politiques, la « mauvaise infrastructure » de la société sont à l’origine de tous les maux et de toutes les misères : par exemple les bidonvilles, la criminalité, l’homosexualité et la toxicomanie. Mais les faits prouvent que les circonstances, les relations sociales et les conditions de vie ne sauraient être à l’origine de la prolifération du péché. En effet, la criminalité, avec son cortège de misère et de destruction ; destruction des personnes et même de la vie d’une nation, s’accroît précisément dans les pays à niveau social élevé, comme les Etats-Unis ou l’Allemagne Fédérale. Seul le péché peut déclencher une telle avalanche de vices et de crimes, qui provoquent à leur tour malheur et perdition. Alors le péché se propage, parce qu’en refusant de le reconnaître en tant que tel et, à plus forte raison de le punir, on lui laisse le champ libre.

 

Lorsque, sous prétexte de charité, mal comprise, on minimise le péché d’autrui, lorsqu’on le soutient même, cela prouve que l’on refuse de combattre son propre péché, que l’on refuse d’y renoncer. De cette façon, on se place du côté de l’Ennemi de Jésus-Christ. Car le péché et satan vont de pair. Jésus, qui aime tant le pécheur, hait le péché, parce qu’il mène le pécheur à la perdition. En montant sur la croix, chargé de tous nos péchés, Il a manifestement condamné le péché et proclamé que celui qui le commet mérite la mort.

 

Aussi Jésus exige-t-Il que nous soyons impitoyables dans notre lutte contre le péché. « Arrache ton œil » ne lui accorde aucun droit à l’existence, « car il est avantageux pour toi qu’un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne » Mt 5 :29. Il nous répète, sans équivoque possible, que le péché est jugé par Dieu, qu’un péché et qu’une faute non pardonnés provoquent ici-bas le malheur de l’individu ou de tout un peuple et, dans l’au-delà, conduisent tout droit au royaume des ténèbres et de l’horreur. Et cet enfer, dont Jésus parle si souvent, est une réalité.

 

Voilà le message proclamé par Jésus : « Repentez-vous ! » Abandonnez les voies du péché que vous suivez ! Jésus a pris le péché au sérieux de sorte qu’Il a non seulement maintenu  le Décalogue avec toutes ses exigences ; Il l’a même approfondi en s’attaquant au péché jusque dans un regard de convoitise et une parole méchante et en menaçant des châtiments de l’enfer, s’il ne se produit pas de repentance et pas de conversion. Car Dieu avait dit déjà à propos des Dix Commandements que ceux qui ne leur obéiraient pas, seraient frappés de malheur, de perdition et d’un terrible jugement.

Les épîtres du Nouveau Testament nous montrent à quel point les apôtres eux aussi prenaient les péchés au sérieux et les appelaient par leur nom.

 

Autant l’apôtre Paul chante les louanges de la charité, qui patiente et qui excuse tout I Co 13, autant il exige avec sang-froid et rigueur que les pécheurs soient châtiés I Co 5 :5. Et il écrit à Timothée : « Ceux qui pèchent, reprends-les devant tous, afin que les autres aussi éprouvent de la crainte » I Ti 5 :20.


Celui qui ne veut pas se rendre complice de cette « fausse charité » par son approbation ou son accord doit donc prendre position contre le péché.

 

En effet, quiconque croit vraiment en Jésus-Christ et L’aime doit haïr ce qu’Il hait, c’est-à-dire le péché. Il lui est impossible de le minimiser ou de le tolérer, ou encore de ne plus le qualifier de péché chez les criminels, les toxicomanes et les dépravés. Selon l’Ecriture Sainte, le péché est passible de châtient parce qu’il cause des dégâts effrayants : il nous rend coupables, nous entraîne à notre perdition, nous et notre peuple.


Si un membre de l’Eglise de Jésus-Christ se laisse prendre au piège de la « fausse charité », et ne prend plus le péché au sérieux, l’attenue, le tolère et même par exemple, comme le font les représentants de la « nouvelle morale », il entraîne les autres dans la voie du péché et devient pour eux une occasion de chute et de scandale. Alors s’abat sur lui la lourde condamnation de Jésus : « Mais si quelqu’un scandalisait un de ces petits (jeunes dans la foi) il vaudrait mieux que ‘l’on suspendît à son cou une meule de moulin… » Mat 18 :6.


Cette « tolérance » déplacée favorise l’épanouissement du péché, enlève à l’individu toute chance de faire l’expérience par la repentance du pardon et d’une guérison intérieure authentique du péché par le Seigneur.

 

C’est pourquoi notre amour du prochain, notre charité, ne vaut que si elle naît de notre amour pour Dieu, car dit la Sainte Ecriture : A ceci nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu- que nous sommes charitables au vrai sens du terme, - si nous aimons Dieu. Et la preuve que nous aimons Dieu, c’est que nous « gardons ses commandements ». Or, quiconque garde Ses commandements prend positon contre le péché, qui est du diable ; en effet, « celui qui pèche est du diable » I Jn 3 :8. Il est de notre devoir de combattre satan et le péché afin d’éviter que l’anarchie et la perdition ne continuent à se développer parmi nous par notre faute, car « le péché est la transgression de la loi » I Jn 3 :4b.

 

Dieu est Oui et Amen. Tout ce qu’Il a dit s’est toujours réalisé ; c’est pourquoi il en sera de même ici, on ne se moque pas de Dieu. L’homme récoltera ce qu’il a semé par son péché et c’est conformément à cela que notre place nous sera assignée dans l’éternité. Il est impossible de savoir combien de gens chacun de nous entraîne, soit à la perdition éternelle, soit par notre combat contre le péché à la gloire éternelle.

 

Lorsque nous sommes confrontés à de telles vérités en lisant la Parole de Dieu, nous sommes tentés de dire, comme beaucoup de Ses disciples déclarèrent alors : « Cette parole est dure ; qui peut l’écouter ? » Jean 6 :60. Mais la réponse de Jésus que ses disciples murmuraient à ce sujet, leur dit : « Cela vous scandalise-t-il ? … C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie » Jean 6 :61,63.

 

Les paroles de Jésus sont esprit et  vie, et c’est pourquoi elles ne sont pas dures, mais libératrices et bienfaisantes pour celui qui y croit. A-t-on jamais annoncé pareille surabondance de grâce ? Malgré notre passé lourd de fautes, malgré les liens massifs du péché, l’endurcissement de notre caractère, les prédispositions héréditaires, il nous est offert une rédemption totale par Celui qui est le Rédempteur par excellence. Jésus ne dit-Il pas Lui-même : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » Jean 8 :36. 


Parce que Dieu est Oui et Amen, si nous prenons au sérieux ce qu’Il dit du péché, si, dès ici-bas, nos résistons au péché, nous expérimenterons l’efficacité de Sa rédemption et la réalité de Sa délivrance, qui nous sauve du châtiment éternel.

 

Y aurait-il un prix trop élevé à payer pour que s’accomplisse en nous Sa rédemption pendant cette courte vie, où « la tribulation est temporaire et passagère » ? Bien plus, c’est l’éternité qui est en jeu.

Nous y recevrons la couronne des vainqueurs pour avoir mené le combat de la foi pendant un bref laps de temps. Un sage a dit « comparé à l’éternité, notre vie terrestre est aussi courte que le vol d’un oiseau traversant une chambre, d’une fenêtre à l’autre, car son vrai milieu est à l’extérieur ».

 

C’est ainsi que notre vie terrestre ne dure qu’un court instant par rapport à l’éternité. Et pendant ce court instant, nous devrions nous ménager, et ne pas combattre ? Satan nous suggère, bien sûr, le contraire. Il nous permet de persister dans notre péché en toute bonne conscience pendant notre courte vie. Il nous tranquillise de toutes les façons, nous invite à nous considérer comme sauvés par une « grâce à bon marché ». Mais en l’écoutant, nous nous préparons un réveil brutal dans l’autre monde, avec l’immense déception de nous trouver loin de Jésus.

 

Puissions-nous ne pas être du nombre de ceux qui, sous prétexte que la Parole de Jésus est trop dure, refusent Son offre ineffable à nous laisser délivrer de tous nos péchés, et qui murmurent contre les conditions qu’Il pose. C’était là l’attitude de ceux dont Jésus dit dans le même contexte : « Mais il en est parmi vous quelques-uns qui ne croient point » Jean 6 :64. Cependant, qui voudrait refuser la main tendue de Jésus qui nous propose la rédemption éternelle ? Qui craindrait de mettre le prix pour atteindre le but sublime qu’i veut nous faire atteindre : les noces de l’Agneau ?

 

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:45

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"S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes." Romains 12.18

Car la paix a un prix. Ce n'est pas renoncer à vos convictions...

 

Dans notre monde déchiré un peu partout par la guerre ou le terrorisme, la colombe de la paix semble bien effarouchée. Devant nos écrans de télévision, nous assistons, impuissants, à d'horribles scènes de gens qui s'entre-tuent. Combien ne souhaiterions-nous pas voir s'instaurer une paix universelle !

 

Mais avant de vous laisser aller à une ambition aussi grandiose, vous devriez peut-être vous demander où en est la paix dans votre proche entourage, votre famille, vos amis, votre lieu de travail ? Il est souvent tellement plus facile de se soucier de la paix du monde que d'en être l'artisan chez soi !

 

Connaissez-vous ce phénomène, malheureusement fréquent, d'une discussion sur un sujet futile, au départ, qui dégénère en dispute ? On peut fort bien avoir des avis divergents et en débattre calmement en conservant la paix. Le problème commence lorsque vous craignez la remise en question de vos convictions, et que vous commencez à défendre votre territoire contre une invasion étrangère. Vous fermez hermétiquement vos frontières, et vous vous retrouvez en état de guerre, préférant avoir raison au prix de la paix.

 

Car la paix a un prix. Ce n'est pas renoncer à vos convictions, c'est renoncer à en faire des "roquettes Katioucha" pour gagner le conflit ! Dans les béatitudes, Jésus dit : "Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu !" (Matthieu 5.9) Être un artisan de paix est parfois une tâche difficile, mais ô combien gratifiante ! "Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l'on peut imaginer, gardera vos cœurs et vos pensées en communion avec Jésus-Christ."

Phil. 4.7)

 

 

Une action pour aujourd'hui

 

Je veux dès aujourd'hui renoncer à vouloir avoir raison à tout prix, et je veux privilégier la paix avec mon conjoint, mes enfants, mes amis, et mes relations professionnelles. Je veux compter sur l'aide du Seigneur pour qu'il verse dans mon cœur sa paix, qui dépasse tout ce que je peux imaginer.


Auteur : Jean-Claude Guillaume Pensée du jour de Top Chrétien

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:37

Gloire main Père é nous

 

"Hénoc marcha avec Dieu." (Genèse 5:24) Le sens original en hébreu pour marcher implique 

que Hénoc alla de haut en bas, dedans et dehors, de long en large, bras dessus, bras dessous avec

Dieu, conversant avec lui continuellement et se rapprochant de plus en plus de lui. Énoch a vécu

365 années—ou, "une année" des années. En lui, nous voyons un nouveau type de croyant.

Pendant 365 jours de chaque année, il marchait bras dessus, bras dessous avec le Seigneur.

Le Seigneur était sa vie même — si bien qu'à la fin de sa vie, il ne voyait pas la mort. (Hébreux 11:5)




Comme Énoch, qui fut enlevé de la vie, ceux qui marchent proches de Dieu sont enlevés de

la portée de Satan — enlevés de son royaume des ténèbres et transportés dans le Royaume de

lumière du Christ: "Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans

le Royaume du Fils de son amour." (Colossiens 1:13)




Énoch appris à marcher agréablement devant Dieu au milieu d'une société perverse. Il était

un homme ordinaire avec les mêmes problèmes et fardeaux que nous portons, pas un ermite

caché dans une grotte désertique. Il fut impliqué dans la vie avec une femme, des enfants,

des obligations et des responsabilités; Énoch ne se "cachait pas pour être béni."




"Hénoc marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit" (Genèse 5:24). Nous savons,

d'après Hébreux que ce verset parle du transfert d'Énoch, le fait qu'il ne goûta pas à la mort. Mais

ceci signifie également quelque chose de plus profond. La phrase puis il ne fut plus, tel qu'elle est

utilisée dans Genèse 5, signifie aussi "qu'il ne fut pas de ce monde." Dans son esprit et dans ses sens,

Énoch ne faisait pas partie de ce monde pervers. Chaque jour, comme il marchait avec le Seigneur,

il devint moins attaché aux choses du bas monde. Comme Paul, il mourut chaque jour de cette vie

terrestre et il fut transporté dans son esprit vers un Royaume céleste.




Pourtant, alors qu'il marchait sur cette terre, Enoch assumait toutes ses responsabilités.

Il prenait soin de sa famille: il travaillait, s'occupait du ministère. Mais "il ne fut plus" —

plus attaché à la terre. Aucune des exigences de cette vie pouvait le retenir de marcher

avec Dieu.





Hébreux 11:5 dit clairement: "Car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu'il était

agréable à Dieu." Qu'est-ce qu'il y avait chez Énoch qui était agréable à Dieu? Il s'agissait du fait

que sa marche avec Dieu produisait en lui une telle foi que Dieu aime. Ces deux versets ne peuvent

pas être séparés: "Avant son enlèvement [d'Énoch], il avait reçu le témoignage qu'il était agréable

à Dieu. Or sans la foi il est impossible de lui être agréable." (Hébreux 11:5-6) Nous entendons

souvent ce dernier verset, mais rarement à propos du précédent. Pourtant, à travers toute la Bible

et toute l'histoire ceux qui marchèrent proches de Dieu devinrent des hommes et des femmes de

foi profonde. Si l'Eglise marche avec Dieu quotidiennement, en communion avec Lui continuellement,

le résultat sera un peuple plein de foi—une vraie foi qui plait à Dieu.




Tout autour d'Énoch, l'humanité se détournait de plus en plus de Dieu. Encore que les hommes

se transformaient en bêtes sauvages plein de luxure, dureté et de sensualité, Énoch ressemblait

de plus en plus à celui avec qui il marchait.




"Par la foi Énoch fut enlevé." Il s'agit d'une vérité incroyable, presque au-delà de notre

compréhension. Toute la foi d'Énoch était portée sur le seul grand désir de son cœur: être avec

le Seigneur. Et Dieu l'enleva en réponse de sa foi. Énoch ne pouvait plus supporter d'être derrière

le voile; il voulait simplement voir le Seigneur.




Notre frère Énoch n'avait pas de Bible, pas de livre de cantiques, pas de membre frère, pas

d'enseignant, pas de Saint-Esprit présent en lui, pas de voile déchirée donnant accès au Saint

des Saints. Mais il connaissait Dieu!




"Car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'Il est le rémunérateur

de ceux qui le cherchent." (Hébreux 11:6) Comment savons-nous qu'Énoch croyait que Dieu était

un rémunérateur? Parce que nous savons que c'est la seule foi qui plaît à Dieu — et nous savons

qu'Énoch lui était agréable! Dieu est celui qui récompense, un rémunérateur, c'est-à-dire quelqu'un

qui paie bien pour la fidélité. Comment le Seigneur récompense-t-il ceux qui sont diligents?




Il y a trois récompenses importantes qui viennent quand nous croyons en Dieu et quand

nous marchons avec Lui dans la foi.




1. La première récompense est le contrôle par Dieu de nos vies. La personne qui néglige

le Seigneur tourne rapidement hors de contrôle comme le diable entre et accapare. Si seulement

elle pouvait tomber amoureuse de Jésus, marchant et parlant avec Lui! Dieu lui montrerait rapidement

que Satan n'a pas de véritable domination sur elle et cette personne permettrait vite au Christ de

la contrôler.




2. La seconde récompense qui vient par la foi est d'avoir "la lumière pure." Lorsque nous marchons

avec le Seigneur, nous sommes récompensés avec la lumière, la direction, le discernement,

la révélation — une certaine "connaissance" que Dieu nous donne.




3. La troisième récompense qui vient avec une marche de foi est la protection contre tous nos ennemis.

" Toute arme forgée contre toi sera sans effet." (Ésaïe 54:17) Dans l'hébreu original, ce verset

est traduit comme: "Aucun plan, aucun instrument de destruction, aucune artillerie satanique

vous poussera ou vous écrasera, mais ceux-ci seront supprimés."


 

Auteur : David Wilkerson

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 12:46

La repentance

 

Article de Pierre Truschel

 


Ce qui empêche bien des chrétiens d’avancer dans leur vie spirituelle, ce qui les rend fragiles, c’est que leurs yeux sont fixés sur les choses de la terre. C’est ainsi qu’ils portent parfois un regard d’envie sur les gens du monde et sur leurs possessions (maisons, voitures …); la motivation profonde de ces chrétiens est d’être heureux, d’avoir une bonne santé, des enfants, une famille, un bon travail, une belle maison … Bref, de mener une vie comme le reste des hommes en étant sauvés par surcroît. Mais faut-il rappeler que de tels objectifs sont aux antipodes de ce que doit être la vie chrétienne ! La parole de Dieu nous demande en effet de nous affectionner aux choses d’En-Haut (Col. 3/2), car notre cité à nous, c’est la Jérusalem céleste, là-haut (Phil. 3/20).

«Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être amis du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qu’Il a fait habiter en nous» (Jac. 4/4).

«N’aimez point le monde, NI LES CHOSES QUI SONT DANS LE MONDE. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui, car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie, ne vient pas du Père, Mais vient du monde. Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement» (1 Jean 2/15).

Il faut être bien au clair et réaliser que notre vocation est céleste; que ce qui compte, c’est d’être détachés des choses de la terre, pour investir dans des choses que jamais personne ne pourra nous enlever (Mat. 6/19).

 
Si vous avez plus de joie à donner qu’à recevoir, alors vous serez heureux. Votre trésor sera dans le ciel. Mais faut-il encore réaliser que tout ce que vous possédez, vous devez le gérer dans le souci permanent de participer le plus possible à l’œuvre de Dieu, que vos biens ne vous appartiennent pas en propre et que vous devez les mettre à profit pour l’avancement du royaume de Dieu.. Pour ce faire, il faut bien entendu accepter le renoncement et même le brisement, accepter de mourir à nous-mêmes pour que la vie de Christ grandisse et nous remplisse.

 
«Si quelqu’un ne renonce pas à TOUT ce qu’il possède, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple» (Luc 14/26).


Nous avons impérativement besoin de retrouver le véritable Evangile : non pas Dieu «Maître d’hôtel» à notre service, mais nos vies entièrement livrées entre Ses mains dans une pleine confiance, dans une totale dépendance.

Mais le gros problème, c’est qu’il y a du laxisme chez beaucoup de chrétiens : on obéit quand cela ne nous dérange pas trop, quand cela ne touche pas à nos droits, à notre liberté, à notre indépendance.


Il ne sert à rien de parler d’engagement, de consécration, ou de vouloir être au service de Dieu si nous ne sommes pas prêts dans notre vie chrétienne à envisager la possibilité de rencontrer les problèmes les plus difficiles à résoudre ! Si nous espérons tirer le plus grand profit de la vie présente, au même titre que les païens, c’est que nous n’avons rien compris. L’apôtre Paul pouvait dire : «C’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu» (Actes 14/22).

En effet, tant que nous serons dans ce monde de mal, dirigé par Satan, où beaucoup résistent à Dieu et lui sont hostiles, nous ne serons jamais exempts de certaines souffrances … à moins que nous ne soyons aveugles, insouciants ou indifférents, mais dans ce cas, nous sommes déjà en plein déclin spirituel et tout près de déchoir de la Grâce.


Jésus dit «Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus». Mais il peut se produire que dans ce «toutes choses», vous éprouviez la faim, la persécution, la trahison, l’abandon, des difficultés de tous genres … parce que Jésus l’a connu, ainsi que les apôtres et les disciples. L’Eglise, dès son début, a été jalonnée de souffrances. L’apôtre Paul pourra dire à son sujet : «Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette» (Phil. 4/12).

L’ENJEU
Dieu a besoin d’un peuple capable de se discipliner, d’endurer l’ardeur de la chaleur de l’épreuve quand elle vient, ou l’intensité du froid face à l’horreur, ou encore d’endurer la faim quand il y a privation de nourriture, et de ne pas se laisser assoupir par l’abondance quand il y a abondance. Dieu a besoin d’un peuple qui soit fort pour qu’il se laisse former, pas d’un peuple qui refuse toute contrainte !


Combien de chrétiens évitent le plan de Dieu, sachant qu’en le prenant il vont souffrir ! On évite la croix (je rappelle que se charger de sa croix, ce n’est pas endurer les difficultés qui jalonnent la vie, mais c’est accepter volontairement de prendre un comportement pour l’œuvre de Dieu, qui va entraîner des souffrances alors que je pourrais les éviter). Accepter de souffrir pour Christ par obéissance à Dieu, à sa volonté révélée, c’est un choix que nous assumons.


Vous rendez-vous compte que tout chrétien qui vit pour cette terre, pour son bien-être, est sous l’influence de la direction du diable, qui est parvenu à le séduire par les attraits du monde ? Quelle aberration du chrétien, qui demande sans cesse à Dieu de lui donner toujours plus de choses ici-bas.

L’HEURE DÉCISIVE
Trop de chrétiens restent esclaves de leur indolence spirituelle, et ils renoncent à courir vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Parlez-leur d’abstinence, de renoncement, c’est un langage qu’ils ne connaissent pas, eux qui ont grandi à l’école de la facilité, et qui se complaisent dans un mode de vie égoïste, où l’on se sert de Dieu sans le placer au centre, où l’on parle de Jésus sans lui laisser la première place. Lecteur, examine-toi ! Cela te concerne peut-être, et dans ce cas, il est grand temps de réagir !

L’Esprit de Dieu cherche des gens de tous âges, qui acceptent d’abdiquer de tous leurs droits pour laisser Jésus-Christ régner sur eux, des personnes attentives, disponibles, qui acceptent la formation de Dieu. Oui, Dieu cherche des personnes qui acceptent de se détacher du monde, qui prennent du temps pour prier et méditer, des personnes qui sont prêtes pour la pluie de l’arrière-saison. C’est le sens de la parabole des vierges sages et des vierges folles; de même, l’effusion du Saint-Esprit viendra d’une façon soudaine, et seuls ceux qui auront bien construit leur vie seront pris, et les autres manqueront la vocation que Dieu leur avait adressée.

Message de Pierre Truschel tiré du site http://www.lesarment.com/

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 10:24

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Article de Henri Viaud-Murat.


Jésus a dit: « Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre » (Apocalypse 22: 12).

 

Ce verset est inséré dans le dernier passage de la Bible:


« Et il me dit: Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre. Je suis l’alpha et l’oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville! Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge! Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Eglises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. Et l’Esprit et l’épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement. Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre: Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt. Amen! Viens, Seigneur Jésus! Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous! » (Apoc. 22: 10-21).


C’est sur ces solennelles paroles que s’achève toute la Bible! Ce sont des paroles prononcées par le Seigneur Jésus Lui-même.


Le Seigneur commence par décrire le bonheur suprême de tous ceux qui auront droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville sainte, la Jérusalem Céleste.


Il annonce ensuite quel sera la terrible fin de ceux qui auront refusé de se repentir de leurs péchés et de leurs abominations, « les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge ».


Dans l’au-delà, il n’y aura, après le Jugement final, que deux endroits, et seulement deux: le Royaume de Dieu, qui comprendra le nouveau ciel, la nouvelle terre, et la Jérusalem Céleste, ou le lac de feu et de soufre.


Ceux qui se verront refuser l’entrée dans le Royaume de Dieu seront jetés vivants dans le lac de feu et de soufre, où ils souffriront pour l’éternité.


Beaucoup de moqueurs rejettent avec ironie cette perspective qu’ils jugent « infantile et simpliste ». Mais ces paroles de Jésus sont certaines et véritables. C’est pour cela qu’Il a envoyé Son ange pour nous attester ces choses dans les églises!


Pourquoi le Seigneur envoie-t-Il Son ange pour attester ces choses dans les églises, et pas dans le monde?


Parce que le Seigneur veut avertir en priorité Ses églises, car le jugement de Dieu commence toujours par Sa maison. Le Seigneur, qui voit tous les détails de toutes les vies, sait que beaucoup de Chrétiens ne se soucient pas de marcher dans la sanctification.


Non seulement ils ne seront pas enlevés, lorsque le Seigneur viendra chercher Son Eglise, mais, s’ils refusent de se repentir, et s’ils meurent dans leurs péchés, ils finiront dans le lac de feu et de soufre.

Dans Son amour infini, le Seigneur Jésus, avant de clore le dernier Livre de Sa Parole, tient encore à avertir tous ceux qu’Il désire sauver. Il dit à tous:

« Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu’est son oeuvre ».


Si Jésus pouvait dire, il y a près de deux mille ans, que « le temps est proche », nous pouvons comprendre qu’aujourd’hui, le temps est très proche, imminent!


A l’échelle de l’histoire de l’humanité, ce ne sont que quelques secondes qui nous restent avant l’accomplissement final de ces paroles!


Pendant ces quelques secondes, quelques-uns peuvent encore se repentir et se tourner vers le Seigneur Jésus, pour accepter Son amour, et passer de la mort à la Vie éternelle!


« Que celui qui est saint se sanctifie encore! »


Quelle parole étrange! Si quelqu’un est déjà saint, comment peut-il se sanctifier encore?

Le verbe « sanctifier » est la traduction d’un verbe hébreu (et aussi grec) qui signifie: « consacrer à Dieu, mettre à part pour Dieu, offrir ou dédier à l’usage exclusif de Dieu, purifier, considérer comme sacré, pur et saint ».


Seul Dieu est Saint, et Lui seul peut sanctifier tout ce qui Lui est consacré.


« Se sanctifier » signifie donc avant tout « se consacrer totalement à Dieu, se mettre entièrement à part pour Dieu, se dédier à l’usage exclusif du Seigneur, vouloir se purifier, dans le but de Lui permettre de nous purifier parfaitement ».


C’est en se consacrant ainsi entièrement au Seigneur que l’on peut Lui permettre de nous purifier et de nous perfectionner. Seuls ceux qui se consacrent entièrement à Dieu peuvent être sanctifiés par le Seigneur.


« Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l’Eternel, votre Dieu » (Lévitique 20: 7).

« Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit: Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1: 15-16).


Le fait de se convertir à Jésus-Christ est avant tout un acte de consécration totale, définitive et absolue! C’est réaliser que nous sommes tous nés dans la boue du péché, et que nous avons besoin, dans la repentance et la foi, de nous tourner résolument vers le Seigneur pour être pardonnés et purifiés.


Le Seigneur peut alors nous pardonner tous nos péchés. Son sang nous purifie parfaitement. Il nous fait aussi passer par une nouvelle naissance spirituelle: notre esprit régénéré devient justice même de Dieu. Il est « créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité » (Ephésiens 4: 24).


« C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi pour faire, ô Dieu, ta volonté. Après avoir dit d’abord: tu n’as voulu et tu n’as agréé ni sacrifices ni offrandes, ni holocaustes ni sacrifices pour le péché ce qu’on offre selon la loi, il dit ensuite: voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit ainsi la première chose pour établir la seconde. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10: 5-14).


Le passage ci-dessus de l’épître aux Hébreux affirme que nous avons été sanctifiés une fois pour toutes par l’offrande du corps de Jésus.


Par cette offrande, nous aussi, nous avons bénéficié d’une mise à part complète pour Dieu, et d’une purification totale. Par cette même offrande de Son corps, le Seigneur Jésus a aussi « amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés ».


Si notre esprit régénéré est déjà parfaitement saint et pur, il n’en est pas de même de notre âme et de notre corps. Ils doivent passer par un processus de purification et de sanctification, qui ne s’achèvera que lors du retour du Seigneur Jésus, pour enlever Son Eglise, ou lors de notre mort physique.


C’est la volonté de Dieu que nous passions par ce processus de sanctification. Le Seigneur attend donc que nous désirions aussi nous-mêmes être sanctifiés. Nous devons rechercher ardemment la sanctification.


C’est en apprenant à marcher par l’esprit que nous pouvons assurer et affermir notre sanctification.

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12: 14).


C’est cette sanctification permanente qui permet au Saint-Esprit de développer en nous le fruit de l’Esprit, qui est le caractère même du Seigneur Jésus.


« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5: 22-23).


C’est uniquement par le fruit de l’Esprit que se feront reconnaître les véritables Chrétiens, que ce soit sur cette terre, ou devant le trône du jugement!


« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7: 15-20).


Il n’y a pas que les faux prophètes que nous reconnaîtrons à leurs fruits, mais tous les faux Chrétiens!

Le monde qui nous entoure ne recherche nullement la sanctification. Bien au contraire, il se vautre dans la boue du péché. Quand nous venons au Seigneur, notre âme et notre corps sont encore souillés de tout ce qui vient encore de notre vie passée de péché, dans nos habitudes, nos pensées, nos sentiments, nos désirs, nos passions, etc… Tout cela doit passer par la sanctification. Si nous ne le désirons pas, si nous ne le recherchons pas, ne nous y trompons pas: nous ne verrons pas le Seigneur!


« Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Cor. 7: 1).


Notre esprit régénéré est pur. Rien de souillé ne peut provenir de notre esprit. Mais notre esprit peut être souillé, si nous marchons dans la chair ou si nous péchons. Par ailleurs, le monde qui nous entoure est la source de nombreuses souillures, qu’elles proviennent du monde charnel humain, ou du monde spirituel de Satan.


Nous devons nous purifier de toutes ces souillures, si nous voulons progresser dans notre communion avec le Seigneur.


Le Seigneur a mis à notre disposition trois moyens essentiels pour nous purifier et nous sanctifier: le sang précieux de Jésus, l’eau de la Parole de Dieu, et l’action du Saint-Esprit.


Le sang que le Seigneur Jésus a versé à la croix est le plus puissant moyen de purification qui ait jamais existé, et la puissance de ce précieux sang est toujours disponible aujourd’hui, pour tous ceux qui veulent se purifier de leurs péchés!


« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1: 7-9).


« Mais Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. Car si le sang des taureaux et des boucs, et la cendre d’une vache, répandue sur ceux qui sont souillés, sanctifient et procurent la pureté de la chair, combien plus le sang de Christ, qui, par un esprit éternel, s’est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant! » (Hébreux 9: 11-14).


Le Seigneur Jésus est aussi la Parole Vivante et Eternelle de Dieu. C’est Lui qui nous a transmis, par le Saint-Esprit, cette Parole de Dieu qui a ensuite été mise par écrit dans la Bible.


Cette Bible, qui est la Parole écrite de Dieu, est esprit et vie. Elle représente un puissant moyen de sanctification et de purification, pour tous les enfants de Dieu qui demeurent dans cette Parole, qui la lisent et la méditent, pour la mettre en pratique, dans l’esprit et par l’Esprit.


« Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par l’eau et la Parole (mot-à-mot, en grec: « après l’avoir purifiée par le lavage de l’eau par la Parole) », afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Ephésiens 5: 25-27).


« Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre » (2 Tim. 3: 16-17).


Enfin, après être monté dans la gloire et S’être assis à la droite du Père dans les lieux célestes, le Seigneur Jésus a répandu Son Esprit, pour qu’Il vienne demeurer en chacun de Ses disciples.


Le Saint-Esprit est avant tout un Esprit de Sainteté, que nous devons accueillir comme Celui qui va nous conduire dans toute la Vérité et dans la parfaite sainteté pratique. Vouloir être rempli du Saint-Esprit, c’est d’abord vouloir être rempli de la sainteté de Dieu.


Disposant ainsi du sang de l’Agneau, de l’eau de Sa Parole, et du Saint-Esprit de Vérité, comment ne pourrions-nous pas nous sanctifier? Car le sang, l’eau et l’Esprit sont d’accord, et témoignent tous les trois du Seigneur Jésus, de Son oeuvre, et de Sa volonté de nous sanctifier parfaitement.


« C’est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l’eau et du sang; non avec l’eau seulement, mais avec l’eau et avec le sang; et c’est l’Esprit qui rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre, l’Esprit, l’eau et le sang, et les trois sont d’accord. Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils » (1 Jean 5: 6-9).


Le sang, l’eau et l’Esprit rendent témoignage au Seigneur Jésus, et ces trois témoignages sont d’accord. Nous savons que Jésus est venu pour nous purifier de tout péché, et pour nous apprendre à marcher dans la sanctification. C’est pour cela qu’Il a mis à notre disposition le sang, l’eau et l’Esprit.

C’est par le sang, l’eau et l’Esprit que les grâces de Dieu nous ont été multipliées!


« Pierre, apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit, afin qu’ils deviennent obéissants, et qu’ils participent à l’aspersion du sang de Jésus-Christ: que la grâce et la paix vous soient multipliées! » (1 Pierre 1: 1-2).


Si Dieu nous a sanctifiés par l’Esprit, c’est afin que nous devenions obéissants, et que nous puissions pleinement participer à l’aspersion du sang de Jésus-Christ.


En effet, seule notre obéissance nous permet de bénéficier pleinement de l’effet purificateur du sang, de l’eau de la Parole, et de l’Esprit Saint. Que peuvent faire le sang, l’eau et l’Esprit dans la vie d’un Chrétien désobéissant, qui refuse de se sanctifier? S’il ne se repent pas, il court tout simplement vers sa destruction!


Il y a beaucoup de « saints », qui avaient été déclarés « saints » par les hommes, mais qui ne l’étaient pas devant Dieu, qui brûlent actuellement dans les flammes du jugement divin! Ils pratiquaient le péché et ne s’en sont pas repentis!


Bien-aimés, on ne joue pas avec le péché, quand on recherche la sanctification! Ne méprisons pas la grâce de Dieu!


« Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu; à ce qu’aucune racine d’amertume, poussant des rejetons, ne produise du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü, qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que, plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes; car son repentir ne put avoir aucun effet. Vous ne vous êtes pas approchés d’une montagne qu’on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles, tel que ceux qui l’entendirent demandèrent qu’il ne leur en fût adressé aucune de plus, car ils ne supportaient pas cette déclaration: Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit: Je suis épouvanté et tout tremblant! Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le choeur des anges, de l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion qui parle mieux que celui d’Abel. Gardez-vous de refuser d’entendre celui qui parle; car si ceux-là n’ont pas échappé qui refusèrent d’entendre celui qui publiait les oracles sur la terre, combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux, lui, dont la voix alors ébranla la terre, et qui maintenant a fait cette promesse: Une fois encore j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent. C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12: 15-29).


Voyez-vous ce qui est écrit: « Combien moins échapperons-nous, si nous nous détournons de celui qui parle du haut des cieux »!


Car notre Dieu est aussi un feu dévorant! Autant Sa miséricorde et Sa compassion sont infinies pour ceux qui Le cherchent et qui désirent faire Sa volonté, autant Son jugement est définitif et radical pour les profanes qui se moquent de Sa gloire et de Sa majesté!


Ne nous détournons jamais de Celui qui parle du haut des cieux! Nous devons persévérer jusqu’au bout dans la sanctification, certains que nous pourrons alors bénéficier de toute la grâce de Dieu!


Tant que nous vivons sur cette terre, il nous est toujours possible de rétrograder dans notre vie spirituelle. En fait, dès que nous arrêtons de progresser, nous rétrogradons! Et, quand nous rétrogradons, nous nous affaiblissons spirituellement, et nous nous engageons alors dans un processus dangereux, où nous perdons peu à peu tout le bénéfice de notre sanctification antérieure!


Certains retournent même si profondément à ce qu’ils ont vomi, qu’ils finissent par renier consciemment, volontairement et définitivement le Seigneur.


« Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (2 Tim. 2: 11-13).


Ceux qui renient ainsi le Seigneur, et qui sont donc renié par Lui, ne peuvent plus se repentir à nouveau. Ils sont perdus pour l’éternité. Triste fin pour ceux qui avaient pourtant été sanctifiés par le sang de la nouvelle alliance!


« Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie. Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu » (Hébreux 6: 4-8).


« Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce? Car nous connaissons celui qui a dit: A moi la vengeance, à moi la rétribution! et encore: Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10: 26-31).


De quel péché parle donc l’auteur de l’épître? Il ne s’agit pas de n’importe quel péché, car nous pouvons toujours nous repentir de nos péchés devant Dieu. Mais il s’agit du péché qui consiste à renier le Seigneur, après l’avoir connu.


La « chute » dont il est parlé ici n’est pas n’importe quelle chute. C’est le fait de finir par « fouler aux pieds le Fils de Dieu », et de « tenir pour profane le sang de l’alliance », par lequel on a été sanctifié, c’est « outrager l’Esprit de la grâce »! Il s’agit donc bien d’un reniement complet du Seigneur Jésus, à l’image de Judas.


Ce reniement conscient et volontaire concerne aussi le « péché contre le Saint-Esprit ». C’était le péché des Pharisiens, qui savaient que Jésus venait de Dieu, mais qui, par orgueil et jalousie, L’accusaient faussement de chasser les démons par Belzébuth. Ils reniaient ainsi le Seigneur, pleinement conscients de ce qu’ils faisaient. Il n’y a pas de pardon pour le péché contre le Saint-Esprit.

L’auteur de l’Epître aux Hébreux ne veut pas rester sur cette note sinistre. Mais Il encourage et exhorte ceux qui aiment le Seigneur, et qui veulent Lui rester attachés:


« Quoique nous parlions ainsi, bien-aimés, nous attendons, pour ce qui vous concerne, des choses meilleures et favorables au salut. Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses. Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit: Certainement je te bénirai et je multiplierai ta postérité. Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint l’effet de la promesse. Or les hommes jurent par celui qui est plus grand qu’eux, et le serment est une garantie qui met fin à tous leurs différends. C’est pourquoi Dieu, voulant montrer avec plus d’évidence aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par un serment, afin que, par deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous trouvions un puissant encouragement, nous dont le seul refuge a été de saisir l’espérance qui nous était proposée. Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide; elle pénètre au delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6: 9-20).


Il est donc possible, bien-aimés, parce que nous nous appuyons sur la grâce de Dieu, de conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, de ne pas nous relâcher, et d’imiter ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses!


Oui, nous pouvons nous appuyer sur la fidélité du Seigneur, qui nous a fait de grandes et précieuses promesses! Nous pouvons compter sur le ministère de Celui qui intercède pour nous auprès du Père, Jésus-Christ, Souverain Sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek!


Nous sommes donc puissamment encouragés, et nous attendons fermement le retour de notre Seigneur et Maître, qui vient bientôt enlever Son Epouse et la faire monter à Sa rencontre, pure, sans ride, ni tache, ni rien de semblable!


http://bloghenriviaudmurat.wordpress.com/

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 08:36

La repentance

 

 

Lorsque Jésus reviendra pour appeler auprès de Lui son Epouse, il sera manifeste que seuls Lui appartiennent :

- Ceux qui obéissent à sa Parole

- Marchent dans sa lumière

- L’aiment par dessus tout

- Ne reculent devant aucun sacrifice pour Lui

- Et Le suivent pas à pas en portant leur croix.

 

Il est également une autre Parole de Jésus qui recevra une douloureuse confirmation : ceux qui disent croire en Lui ne sont pas tous nécessairement ses disciples ; seuls ont droit à ce titre ceux qui auront effectivement accompli Sa Volonté, étant animés d’un amour ardent pour Lui et pour tous les hommes.

 

Au milieu des ténèbres de notre temps, ceux qui aiment vraiment Jésus et obéissent à sa Parole ont toutes les raisons de L’attendre avec joie. Et tout en souffrant avec le monde, ils sont néanmoins remplis de la consolation que leur apporte Celui qui peut dissiper toutes les nuits. Même au sein de l’obscurité la plus profonde, Jésus, notre Epoux céleste, se tiendra auprès de son Epouse pour la fortifier. N’est-il pas notre Tout-Puissant Berger ? Ne dispose-t-Il pas de légions d’anges pour nous garder et ne peut-Il pas accomplir toutes sortes de miracles en notre faveur ? Si même nous devons traverser les jours sombres évoqués dans cette brochure, l’Amour du Seigneur nous sera révélé plus profondément encore. Ne nous a-t-il pas promis qu’à l’heure du danger Il nous entourera de toutes parts comme une muraille de feu ? Tout comme Noé et les siens trouvèrent un refuge dans l’arche, nous nous sentirons en parfaite sécurité dans la communion du Seigneur.

 

 

Tiré de la brochure « Aujourd’hui une époque sans précédent » de M. Basilea Shlink.

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6 avril 2011 3 06 /04 /avril /2011 22:29

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"Dans  les bois, dans les grottes c'est une pauvre troupe qui erre, se cache, paysans, laboureurs, bergers, vieillards, femmes et enfants de nos Cévennes........
La religion revenait à ses origines du 1er siècle et, avec Saint-Paul, pouvait dire:
"Dieu a choisi les choses qu'on méprise et celles qui ne sont point pour confondre celles qui sont".Mais la prodigieuse apparition des prophètes cévenols a seule été capable de ranimer  l'énergie défaillante des protestants d'alors". (E.Doumergue).

Et que dire de" l'énergie défaillante" des Eglises  d'aujourd'hui ? de la mondanité des uns, du rationalisme des autres?, de l'indifférence du plus grand nombre, des temples qui se vident?.....
Il est grand temps de demander à Dieu, dans la foi et la repentance, un puissant baptême d'Esprit et de feu qui ramènera l'amour et le zèle dans nos lieux de culte cévenols, et ailleurs, comme aussi la puissance des manifestations  surnaturelles de l'Esprit, qui soutenaient nos camisards.

Voici de remarquables témoignages:

 http://www.signes-et-promesses.com/article-17951618.html


Jacques Bresson, de Brignon, entre Nimes et Alès.

"J'ai vu dans les cévennes  un grand nombre de personnes qui recevaient des inspirations. Je suis persuadé que j'en ai vu autour de 400 à 500, soit dans les diverses assemblées, soit ailleurs.
Comme il y avait quantité de ces inspirés dans mon voisinage, et de ma connaissance  particulière, j'ai eu souvent l'occasion de me rencontrer avec eux quand ils tombaient dans leurs extases. Ils parlaient toujours français dans le temps de l'extase. Il y avait beaucoup d'enfants de 7 à 8 ans. Mais je ferai une mention particulière d'un enfant de 3 ans, que  j'ai vu 4 à 5 fois dans les agitations, pendant l'inspiration. Il parlait distinctement assez haut, en bon français et faisait des exhortations fort touchantes.(Le lecteur tiendra compte du fait que, seul le patois était le langage courant d'alors, chez les paysans des cévennes.)


J'ai  été plusieurs fois témoin que ceux qui avaient reçu les grâces s'occupaient beaucoup, entre autres bonnes choses, à faire réconcilier ceux qui vivaient mal ensemble:
C'était un de leurs premiers soins. Et tout le monde voyait que ce qu'ils faisaient et disaient
tendait toujours au bien et en produisait".


Abraham Mazel nous parle de son arrestation et de son évasion de la tour de Constance:

"Je fus pris par les Miquelets et conduit à la citadelle
 de Montpellier, j'avouai naïvement
tout quand on m'interrogea. Mes juges se moquèrent de moi; Ils me disaient que j'avais fait des merveilles et que je n'avais qu'à me préparer aux plus rudes supplices.


Mais je ne les craignais pas du tout, ayant été averti plus d'une fois par L'Esprit que
j'échapperais de leurs mains. Cependant, Dieu fit agir d'un côté le Lieutenant-général Lalande. D'un autre côté, il mit au coeur d'un prêtre, à qui j'avais sauvé la vie, de solliciter fortement ma grâce. Par les entremises de ces deux organes de la Providence, je fus seulement condamné à une prison perpétuelle dans la fameuse Tour De Constance.


Quelques jours après qu'ont m'eût mis dans ce lieu fatal, L'Esprit me dit par inspiration
que j'en sortirais, et sur quelques doutes de mon infirmité, Il redoubla ses saintes promesses.
A quelques jours de là Dieu me mit à coeur de percer la muraille. Les murs ont 6 m
d'épaisseurs, nous étions au 2è étage à cent pieds de hauteur du terrain, je n'avais pas
d'outils, il y avait 33 autres prisonniers avec moi dans la même chambre; il falllait ou gagner tous ces gens-là, et les trouver fidèles, ou être accusé par quelqu'un d'entre eux, et il fallait des cordes pour descendre.


En bas, il y avait de hautes murailles à escalader, des sentinelles à éviter, de grands marais
pleins d'eau à traverser, et après tout cela ne savoir où prendre du pain, ni où se retirer.
Mais avec l'assistance de Dieu, je surmontai tous ces obstacles, après 7 ou 8 mois de travail.
16 de mes compagnons me suivirent, les 17 autres manquèrent de courage. Le duc de Berwickayant appris mon aventure, eut ses raisons pour faire publier que tous mes péchés me seraient pardonnés si je voulais sortir du royaume. Et sur ces entrefaites, comme il me fut rapporté que le frère Marion était à Montpellier, prêt à partir pour Genève, après avoir traité une 2è fois, j'acceptai l'amnistie et nous vînmes sous bonne escorte, avec plusieurs autre frères en Suisse. Et me voici, grâce à Dieu, en paix, toujours bénignement visité par les inspirations de son bon Esprit, et vivant en ferme espérance fondée sur la vérité de ses promesses, qui sont infaillibles".

Elie Marion, nous a encore laissé cet autre témoignage:

"Au commencement de 1703, le  Maréchal de Montrevel monta dans nos Hautes-Cévennes
 pour brûler et saccager tout. Alors, comme nous étions dans une Assemblée,  le frère La Veille, qui avait un grand don de prédication, fut saisi  pat l'Esprit et dit, sous l'opération, que notre ennemi n'exécuterait pas ce qu'il avait entrepris, mais qu'il serait obligé, dans 3 jours, de descendre plus vite qu'il n'était monté. En effet, le dimanche suivant, dès le matin et précisément 3 jours après l'avertissement donné au frère La Veille, plusieurs exprès furent dépéchés au Maréchal pour lui faire savoir qu'il y avait des vaisseaux anglais proches de la côte, afin qu'il se hâtât de revenir avec ses troupes. Nos soldats interceptèrent une de ces lettres que j'ai lue".

Un traitre démasqué ( Récit de Marion).

"Comme j'étais dans le village de Ferrières proche de Barre, vers le Mois de Mai 1703, je fus soudainement saisi de l'Esprit qui me fit dire:" Je t'assure mon enfant, qu'il y a un homme qui est allé tout présentement chez un de tes ennemis, avec qui il parle pour te livrer.
Le lieu de la demeure de cet homme est de ton côté gauche, et il sera demain des premiers à l'Assemblée. Je te le ferai connaître".


Sur le champ, l' Esprit me fit voir cet homme, se promenant avec le sieur Campredon, subdélégué de l' intendant à Barre, comme si j'avais été dans la même chambre avec eux. Je les voyais et j'entendais tout ce qu'ils disaient, distinctement et facilement, comme on le peut juger, puisque nous étions tous trois ensemble dans le
 même lieu. Je voyais même la femme de M.Campredon qui allait et venait, se mêlant quelquefois dans la conversation. Campredon s'informa de moi au paysan, et  du frère La Valette,  qui était notre ministre et principal prédicateur, lui disant que si on nous pouvait saisir tous deux, ce serait un des meilleurs moyens de rétablir la tranquillité dans le pays. Le subdélégué disait aussi au paysan:
Tu te feras des amis,  M. l'intendant te récompensera et M. le maréchal de Montrevel aussi, tu peux compter sur cela; et en mon particulier, je te donnerai dix écus comptant et je te ferai gagner ton procès. Le paysan, consentant à tout cela, ajouta qu'il irait le lendemain à  l'assemblée et qu'à l'issue de ladite assemblée il nous suivrait, le frère La Valette et moi, pour s'assurer du lieu de notre retraite; et qu'il en avertirait ledit Campredon afin qu'il nous fit saisir.


Après l'opération de l'Esprit, je racontai au frère La Valette  ce que j'avais vu et qui me frappa si fort que j'en ai présentement l'idée comme le jour même; je lui dépeignis l'homme, ses habits, sa taille son âge et son visage, et il conjectura juste, comme on le verra tout à l'heure.


Le lendemain, l'assemblée se fit à Aubaret, et comme on chantait un psaume, l'Esprit me saisit soudainement et me fit prononcer à haute voix que celui qui nous avait vendus était entré dans l'assemblée. Il me fit répéter tout haut aussi, en présence du traître,l'entretien qu'il avait eu le jour précédent avec M. le subdélégué. Et, après que je fus revenu dans mon état naturel, mes yeux se portèrent sur le faux-frère. Je le connu par l'idée que j'en avais reçue dans la vision, et il était devenu si pâle, dans le temps que l'Esprit me faisait raconter son histoire, que toute l'assemblée l'avait soupçonné.


Comme il ne m'avait pas été ordonné de le faire arrêter, je me proposai seulement de lui reprocher son crime et de lui faire quelques exhortations, après que l'assemblée se serait séparée.

Enfant Prophète ( Autre récit de Marion).

M.S. du voisinage de Florac m'a dit qu'il avait une fois rencontré dans un coin d'étable une petite fille d'un de ses voisins, de 7 à 8 ans, qui priait Dieu en pleurant. Il lui demanda ce qu'elle avait:
Elle répondit qu'elle ne savait où aller, parce que son père la battait quand elle avait des inspirations, mais qu'elle voulait pourtant toujours prier Dieu. M.S. fort ému de cela, dit à la petite fille qu'elle n'avait qu'à venir dans sa maison quand elle sentirait les premières émotions.
Elle le fit, et M.S. fut tellement touché des inspirations qu'elle reçut chez lui, et en général
de l'état de cette petite fille, qu'il fut convaincu, lui et toute sa famille.

Le chef Cavalier reçoit l'ordre de purifier sa troupe.

Il reçut l'ordre, par ses propres inspirations et par celles de plusieurs autres, d'administrer la Sainte-Cène. Alors le frère Cavalier, se tenant debout au milieu de la troupe, ceux de la troupe s'approchaient de lui par douzaines environ, et se jetaient à genoux devant Dieu, pour recevoir la déclaration qui leur serait faite par son serviteur. Il les regardait attentivement, et l'Esprit lui donnait à connaître ceux qui n'étaient pas préparés encore. Ils les faisaient mettre à part, en leur témoignant qu'ils seraient reçus une autre fois, lorsqu'ils seraient en état. Et ceux qui étaient admis, il leur adressait une exhortation convenable.Tant ceux qui étaient reçus, que ceux qui étaient renvoyés à un autre temps, s'allaient mettre encore en prière.


La Sainte-Cène se donnait et se recevait avec un zèle si grand, que je ne pourrais l'exprimer: On voyait une humiliation profonde et des visages mouillés de larmes de repentance et de joie tout ensemble.Dieu était là et son Esprit y était répandu. Ceux qui n'ont pas été témoins d'un pareil spectacle et qui sont prévenus par des idées qui ne sont pas justes, ne sont pas capables de juger d'une chose si sainte et si admirable.

Enfin, pour terminer, nous citerons la conversion remarquable du chef camisard Durand Fage, d'Aubais, près de Sommières. "Au commencement de Février, j'eus l'occasion d'aller à Grand-Gallargues; et une fille de 23 ans, Marguerite Bolle, ma parente, étant tombée en extase dans la maison où j'étais, dit entre autres choses, en ma présence, que l'épée que je portais alors contre les camisards servirait contre les ennemis de la Vérité. On souhaita que je fisse quelques lectures de piété et comme je prononçais ces paroles:"augmente-nous la foi", je sentis tout d'un coup un fardeau sur ma poitrine, qui m'arrêta pour un moment la respiration. En même temps des ruisseaux de larmes coulèrent de mes yeux et il me fut impossible de parler davantage. Je demeurai pendant une heure et demi en cet état; la jeune fille ayant reçu une nouvelle inspiration, dit que je pleurais pour mes péchés, ce qui était vrai. Ma langue et mes lèvres furent subitement forcées de prononcer avec véhémence, des paroles que je fus tout étonné d'entendre. Les choses que je dis furent principalement des exhortations à la repentance. Pendant les 15 jours qui suivirent, mon esprit s'élevait perpétuellement à Dieu.
 Les divertissements ordinaires de la jeunesse me parurent non seulement méprisables, mais ils me devinrent insupportables.


L'idée de mes péchés occupait incessamment mon esprit, et c'est ce qui me causait tant de sanglots et de tressaillements.


Je reçus trois semaines après, dans une seconde inspiration, des consolations infiniment
douces, qui donnèrent à mon esprit une tranquillité et un contentement secret qui, jusque-là, m'avait été inconnu. Quand mon père et ma mère apprirent que Dieu avait daigné me visiter de ses grâces, ils en eurent une grande joie....".

 

 

Source : http://ma-vie-en-bleu.over-blog.com/

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