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  • : TORRENTS D'AMOUR
  • : Torrents d'Amour coulant du coeur du Père en Jésus-Christ, la Parole faite chair qui a donné sa vie sur la Croix pour nous sauver de nos péchés. Il revient bientôt chercher son Epouse, l'Eglise, purifiée, sanctifiée, mise à part pour son Bien-Aimé.
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PREPARONS-NOUS, JESUS REVIENT BIENTÔT

N'AIMEZ POINT LE MONDE, NI LES CHOSES QUI SONT DANS LE MONDE. SI QUELQU'UN AIME LE MONDE, L'AMOUR DU PERE N'EST POINT EN LUI; CAR TOUT CE QUI EST DANS LE MONDE, LA CONVOITISE DE LA CHAIR, LA CONVOITISE DES YEUX, ET L'ORGUEIL DE LA VIE, NE VIENT POINT DU PERE, MAIS VIENT DU MONDE. ET LE MONDE PASSE, ET SA CONVOITISE AUSSI; MAIS CELUI QUI FAIT LA VOLONTE DE DIEU DEMEURE ETERNELLEMENT. 1 Jean 2:15-17.
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 09:16

Un message de Smith Wigglesworth.

 

Source http://www.kamglobal.org/SmithWigglesworth/themovingbreathofthespirit.html

Ce message a été prononcé en août 1925, au Pays de Galles.

 

 

"Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu" (Jean 1 : 1).

 

Cela crée en nous une attitude de repos, parce que toute notre espérance est dans la Parole du Dieu Vivant.

 

La Parole de Dieu demeure éternellement. Elle est toujours puissante pour nous aider. Oh, les glorieuses vérités qu'elle contient !

 

Ne comparez jamais ce livre avec les autres livres. Ce livre vient du Ciel ! Il ne contient pas la Parole de Dieu ! Il EST la Parole de Dieu ! Cette Parole est surnaturelle dans son origine, éternelle dans sa durée et dans sa valeur, infinie dans son étendue, et divine dans son inspiration !

 

Lisez-la !

Faites-la pénétrer en vous par la prière !

Ecrivez-la !

 

Que dit la Parole ? Elle dit : "La crainte de l'Eternel est le commencement de la sagesse…" (Proverbes 9 : 10).

Quand nous avons la crainte de l'Eternel, nous commençons à réaliser notre faiblesse, ce qui nous pousse à accepter avec sagesse la grandeur de la rédemption. Nous ne pouvons pas avoir la connaissance du Seigneur sans avoir la joie.

 

Non seulement nous avons la joie, mais nous avons aussi la paix. La foi procure la paix. La foi ne vient pas par de longues prières. La foi qui nous est donnée par la grâce nous procure la paix. Nous avons la paix quand notre foi est ferme, inébranlable. C'est la foi éternelle, quand on ose toujours croire ce que Dieu a dit.

 

Si vous osez Lui faire confiance, vous verrez que vos désirs seront toujours satisfaits. Mais nous ne devons jamais douter, car :

 

"Celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur" (Jacques 1 : 6-7).

 

Devenez une expression du Roi !

 

"Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain…" (Luc 4 : 1).

 

Qu'est-ce que cela signifie réellement, "être rempli du Saint-Esprit" ? Il nous est dit dans Ephésiens 5 : 18 : "Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit." Nous avons tous besoin de le savoir ! Oh, quelle différence cela fait, quand nous comprenons ce qu'est le Baptême dans le Saint-Esprit, et quand nous connaissons le flot de la vie de l'Esprit ! Comme la Parole s'illumine, par le Saint-Esprit ! Nous pouvons même sauter de joie et rire dans l'Esprit, au-delà de tout ce que nous avons pu faire auparavant !

 

Le Saint-Esprit qui avait été promis est venu, brillant dans les ténèbres, réalité de la substance ! Notre glorieux Seigneur, qui peut parler comme aucun homme n'a jamais parlé, est ici pour délivrer ceux qui sont opprimés !

 

Le Roi nous révèle Sa volonté. Il entoure Son enfant, inondant notre âme de Sa vision céleste, dans un zèle infatigable ! Le feu ! Le feu ! Le feu ! Il brûle avec intensité dans notre âme humaine, jusqu'à ce que nous devenions une expression du Roi !

 

Je sais que le Seigneur a posé Sa main sur moi !

Il m'a rempli du Saint-Esprit !

Je sais que le Seigneur a posé Sa main sur moi !

 

Ce Jésus, ce merveilleux Jésus qui fait des miracles, est venu pour être le Roi ! Est-Il le Roi ? Oui ! Il DOIT régner dans notre vie ! Oh, puissions-nous toujours nous abandonner entièrement à Lui, pour qu'Il ait toujours la première place ! Gloire à Dieu ! Son Esprit est venu pour demeurer en nous à jamais, pour remplir notre âme, car Jésus a dit : "Si je m'en vais, je vous l'enverrai" (Jean 16 : 7).

 

Est-Il venu à vous ?

Est-Il venu à vous ?

Est-ce que le Consolateur est venu à vous ?

 

Le Seigneur a dit qu'Il convaincrait le monde de péché, quand le Consolateur sera venu. Dieu nous a donné dans l'Esprit un enrichissement et une perfection de la révélation. L'Esprit est venu pour remplir le Corps de Christ, et pour manifester ce dont tous les prophètes ont parlé : prendre ce qui appartient à Jésus et nous le révéler !

 

Etre rempli de l'Esprit

 

Dans Jean 4, la Samaritaine avait un puits. Après la venue du Saint-Esprit, elle avait un fleuve ! Des fleuves d'eau vive ont commencé à sortir d'elle !

 

Une parole prophétique vient du fait que l'on est rempli du Saint-Esprit, et elle s'écoule comme un fleuve. C'est Dieu qui vient remplir le Corps de Christ de toute la plénitude de Dieu. C'est comme un éclair de lumière, qui nous communique une révélation divine.

 

Quand cela se produit, nous réalisons que nous pouvons danser et chanter dans l'Esprit. Nous pouvons jouir d'une douce musique céleste et du caractère le plus rare, le caractère de Christ en nous, l'espérance de la gloire. Nous recevons la vision de la gloire de Dieu sur la face de Jésus-Christ. Ces divines révélations nous sont données quand nous sommes baptisés dans le Saint-Esprit, par la prophétie et d'autres dons spirituels.

 

Le Saint-Esprit est l'Esprit de Vérité. Il est sans cesse en train de révéler, de manifester, de souffler sur l'humanité avec puissance, pour brûler et vivifier, jusqu'à ce que les hommes puissent s'écrier : "Que faut-il que je fasse pour être sauvé ?"

 

C'est ainsi que vient le Souffle de Vie, pour brûler avec intensité, jusqu'à ce que le monde ressente cette chaleur et crie à Dieu.

 

Oh, la joie d'être rempli du Saint-Esprit et d'avoir la mission divine d'apporter Son feu au monde ! Nous accomplissons cette tâche, à propos et hors de propos, avec le même sentiment d'être approuvé par le Seigneur !

 

Ce que les apôtres ont été à leur époque, nous devons l'être à notre époque : remplis de toute la plénitude de Dieu, du même Saint-Esprit, de la même chaleur, de la même vie, du même Ciel dans notre âme !

 

Le Saint-Esprit fait descendre le Ciel vers nous lorsqu'Il révèle Jésus, qui est le Roi du Ciel. Oh, la perfection qui découle de notre appartenance à Celui en qui nous puisons toutes les ressources divines, pour satisfaire tous nos besoins !

 

Nous n'avons pas besoin de gémir, de soupirer et de nous fatiguer. La Parole dit :

 

"L'Esprit du Seigneur est sur moi" (Luc 4 : 18).

 

Nous avons l'Esprit du Seigneur. Nous savons que le Saint-Esprit demeure en nous, nous connaissons Sa puissance, la douceur de Sa présence, les prodiges opérés par Son Souffle. C'est Lui qui exalte la Parole, qui fait toutes choses nouvelles, et qui répond à tous les besoins de notre vie présente.

 

Nous sommes dans les derniers jours. Ils sont merveilleux, et Dieu nous bénit par de nombreux signes. Le Souffle de l'Esprit répand la Vérité de Dieu, et aide les hommes à connaître Jésus.

 

Garantir l'expression de Christ en nous

 

Je crois au Saint-Esprit. Et je crois que Dieu nous a donné le Saint-Esprit pour nous transformer véritablement à l'image de Son Fils, pour exprimer Son Fils en nous, et pour garantir l'expression de Christ en nous. En Suède, on avait érigé une grande plate-forme dans un parc, pour nos réunions, à condition que cet Anglais n'impose les mains à aucune personne pour prier pour elle.

 

Je dis : "Seigneur, Tu connais toutes choses. Je crois que Tu peux agir quand même !" Le Seigneur a manifesté Sa présence. Il a guéri et sauvé de nombreuses personnes dans ces réunions. Je leur ai simplement dit : "Qui sont ceux qui veulent être guéris ? Levez la main !"

 

Des mains se sont levées un peu partout. Je vis une femme de haute taille qui levait la main. Je lui dis : "Dites-nous de quoi vous souffrez !"

 

Elle nous dit qu'elle souffrait dans tout son corps. Elle était dans une grande détresse. Je lui dis : "Au Nom de Jésus, levez vos mains !"

 

Jésus est venu pour guérir les malades, pour délivrer ceux que le diable avait liés, et pour libérer les captifs. Je dis : "Jésus a dit : Ceux qui croient en moi feront de plus grandes œuvres que les miennes !" (Jean 14 : 12).

 

Nous disposons de la puissance de Son Nom, pour l'utiliser contre l'ennemi.

 

Je dis à cette femme : "Au Nom de Jésus, je vous libère ! Etes-vous libre ?"

Elle répondit : "Oui, parfaitement libre !"

Dieu avait posé Ses mains sur ce peuple ! Il avait choisi de merveilleux moyens pour répondre aux besoins de tous ceux qui étaient venus aux réunions.

Je crois que je vois la gloire de Dieu ! Je crois que je verrai Dieu libérer les gens de toutes leurs maladies !

 

Faire de toutes les nations des disciples

 

Jésus a dit : "L'Esprit du Seigneur est sur moi … pour faire de toutes les nations des disciples" (Luc 4 : 18 et Matthieu 28 : 19).

 

En Nouvelle-Zélande, quand j'ai prêché pour la première fois cette glorieuse vérité, j'ai vu des centaines de personnes recevoir le baptême. En Suède, toutefois, l'Eglise Luthérienne ne nous fut pas favorable. Une femme de la maison du Roi fut guérie, mais je fus obligé de quitter le pays.

 

Un jour, je demeurais dans une rue peu éloignée de la salle de réunions. Je suis arrivé à neuf heures trente, mais la réunion n'était qu'à seize heures trente. Je me rendis donc sur la côte, pour prendre quelques heures de repos. Quand je revins, la rue était entièrement remplie. Il y avait des chaises roulantes, et des voitures pleines de gens qui avaient toutes sortes de besoins. Les organisateurs me dirent : "Qu'allons-nous faire ?"

 

Je dis : "Le Saint-Esprit est venu pour demeurer en nous, et pour régner dans Sa dignité royale suprême. Vivez dans cette onction, dans cette liberté, dans cette inspiration, et soyez comme un fleuve d'eau vive, rien de moins, pour que Dieu soit glorifié !"

 

Ce jour-là, Dieu délivra beaucoup de gens, et apporta la délivrance aux captifs. Etait-ce la fin de tout ce qui devait arriver ? Non ! Ce n'était que le début ! La maison où je demeurais était aussi remplie !

 

Oh, la joie d'être prêt pour que Dieu puisse nous utiliser ! Dieu doit nous enflammer tous ! Il y a encore une grande partie du pays à conquérir, et nous devons le posséder. La moisson est mûre dans les champs ! Oh, les cris qui ont été poussés ce jour-là ! Les pleurs qui ont été versés ! Il y avait une telle joie dans ces pleurs ! C'est terrible quand vous ne pouvez pas pleurer, comme ceux qui ont pleuré ce jour-là, lorsque le souffle de l'Esprit les a touchés !

 

J'ai continué à aider tous ces gens. Dieu m'a parlé, et m'a dit aussi clairement que possible : "Demande-le moi ! Je te donnerai tous ceux qui sont dans cet endroit !"

 

Je me dis que c'était quelque chose de trop grand à demander. Dieu me dit une nouvelle fois : "Demande-le ! Je te donnerai tous ceux qui sont dans ce bâtiment !"

 

Je dis : "Oh, mon Dieu, dis-le moi encore !"

 

Source : www.latrompette.net

 

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 14:31

par deVern Fromke .

extrait de « La suprême intention »

 

« Nous avons essayé de réaliser dans nos vies la vérité de l’identification avec Christ dans sa mort et dans sa résurrection, mais malgré tout ce que nous avons de connaissance du sujet, malgré tous nos efforts d’appropriation, malgré tous nos abandons entre les mains de Dieu, la réalité semble toujours nous échapper. Nous n’avons pas trouvé la victoire et la bénédiction que nous avons cherchées”… 


En écoutant ces doléances, le problème aussitôt me devint clair. Leurs paroles mêmes les révèlent. Sans s’en rendre compte, ces personnes-là sont beaucoup plus préoccupées de ce qu’elles peuvent recevoir de Dieu que de ce qu’elles peuvent lui donner. Elles sont beaucoup plus sensibles à ce qu’elles désirent que Dieu fasse pour elles qu’à ce qu’elles pourraient devenir pour Lui.

Si elles pouvaient, elles se serviraient de Dieu et de l’œuvre de la Croix à leurs propres fins. Elle est là toute entière, la source de leurs difficultés.


La Croix n’est pas le point de départ d’un exploit personnel, mais le point final de la vie propre. Nombreux sont ceux qui sont prêts à s’en servir pour eux-mêmes; mais la pensée de Dieu c’est qu’elle amène les hommes à ses pieds, tout entiers.

 

Même parmi ceux qui fréquentent constamment des conférences ou des retraites pour l’approfondissement de la vie spirituelle, nous rencontrons beaucoup de chrétiens qui sont les victimes de ce piège fatal. Bien qu’ils aient assimilé des années durant d’abondantes connaissances et des enseignements toujours plus profonds, ils persistent à camper autour de leur vieux centre personnel, saisissant au vol tout ce que Dieu a pour pour eux, jouissant de toutes leurs possessions, s’appropriant tout leur héritage en Christ.


Oh ! Que Dieu puisse enfin fracasser ce placage, nous délivrer de notre superficialité, et mettre à nu toutes ces tentatives de se servir de la croix, au lieu de mourir sur cette croix !

Dissimulée le plus souvent derrière notre mendicité spirituelle et nos supplications pour que Dieu nous donne nos propres victoires, se cache une secrète préoccupation pour nos personnes, et non pour la Sienne. Dieu n’est pas disposé à tolérer cette gravitation autour de notre moi.


Combien d’années n’ais-je pas moi-même enseigné les vérités de Romains 6, et distribué des conseils à ceux qui se plaignaient de leurs défaites et de leur servitude, avant de découvrir cette clé : dans sa mort, la mort de Christ, je suis devenu vivant pour Dieu !


Aussi longtemps que la préoccupation première d’un croyant est d’obtenir victoire et délivrance, cela signifie que par quelque obscur subterfuge il persiste à vivre pour lui-même.

 

Nous ne sommes pas appelés simplement à recevoir sa vie divine communiquée à la nouvelle naissance; nous sommes appelés à une pleine participation à la vie de Christ. Nous ne sommes pas appelés simplement à apprécier le bourgeon, mais à permettre à la fleur de s’épanouir pleinement. Qu’il ne s’imagine pas, celui qui se laisse encore dominer par le principe d’une vie égoïste vécue pour lui-même qu’il est en train de participer dans une mesure quelconque à cette vie divine.



Le but de Dieu


Il n’y a qu’une sorte de vie que le Seigneur Jésus-Christ soit prêt à vivre en nous : c’est une vie vécue pour le Père et livrée au service des autres. Le piège de l’heure, c’est qu’alors qu’ils veulent volontiers d’une expérience critique au cours de laquelle ils recevront, pour eux-mêmes, la vie de Christ, les hommes n’ont que peu d’intérêt pour une manifestation quotidienne de cette vie sous le regard du divin Observateur, à la seule satisfaction de Dieu.



Une vie pour Lui


Quand on avance sur la voie céleste, en pleine jouissance de la vie d’un Autre, on n’est pas pour autant sur un chemin facile, même si l’on est entouré de chrétiens. Car il y a des gens qui se trouvent sur une haute route d’un tout autre ordre, et c’est un grand choc de s’apercevoir qu’on est en train de suivre une toute autre voie, car la vie de Christ dont nous vivons, il n’y a qu’une manière de la vivre : c’est de la donner entièrement à Dieu et aux autres. Dès l’instant où nous nous installons pour en tirer parti à des fins personnelles, le Dispensateur de la vie se détourne de nous. Ce n’est pas dans ce sens qu’elle fonctionne, la vie divine.


Si nous persistons à interpréter le Calvaire à la lumière d’un profit — même spirituel — que nous pouvons en retirer, c’est que nous ne sommes pas encore délivrés du monde. Nous partageons peut-être les bienfaits de l’évangile avec ceux qui sont perdus, nous efforçant de les gagner, mais nous les partageons à notre manière et en sauvegardant nos droits à disposer de nous-même.


Des multitudes de chrétiens sont prisonniers d’un système qui, fondé sur la sécurité et les récompenses, est entièrement de ce monde. Pour les délivrer de leur captivité, Dieu attend qu’ils aient complètement renoncé à leurs propres voies. Il n’imposera sa voie à personne.


C’est d’un cœur heureux et conscients de notre privilège que nous avons choisi de suivre la voie par excellence où toute notre vie est pour Lui. 

 

Source : www.lesarment.com 

La Croix n’est pas le point de départ d’un exploit personnel, mais le point final de la vie propre.

La Croix n’est pas le point de départ d’un exploit personnel, mais le point final de la vie propre.

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 10:03

Auteur Inconnu

 

1° – Quand tes désirs et tes opinions seront ridiculisées, quand on t’oubliera, te négligera, se moquera de toi, on t’insultera même; quand tu seras calomnié pour avoir fait du bien; si, conscient de tout, tu ne ressens aucune amertume, ou sentiment de vengeance, si ton coeur reste humble et heureux de ce que le Seigneur (à qui tu dois ton salut), a Lui-même subi avant toi, c’est cela mourir à soi-même. (1 Cor.4;13 Matt.5;11) HUMBLE

 

2° – Si, face au désordre, aux injustices ou illégalités, aux retards et aux ennuis qui en découlent; si devant le gaspillage, l’indifférence, l’extravagance, pleinement conscient, tu peux, comme Jésus, être coopérant avec amour et patience, c’est cela mourir à soi-même. (Jean 3;17 et 8;3-11) TEMPÉRANT ET CONCILIANT

 

3° – Si tu n’as plus envie de protester au sujet des repas, des offrandes, des vêtements, d’un climat, d’un milieu social ou de la solitude, ou même lorsqu’on te dérange au milieu de la nuit, sachant que tout est sous le contrôle de Dieu, c’est cela mourir à soi-même. (1 Cor.4;11-12) CONTENTEMENT CONSTANT

 

4° – Si tu ne cherches plus à montrer de la supériorité dans les prédications, dans les conversations et les autres domaines de ta vie; si tu ne cherches plus à mentionner tes bonnes oeuvres et à recevoir des compliments; si tu peux rester effacé et aimer cependant, c’est cela mourir à soi-même. (Rom.12;16) EFFACÉ, SOBRE

 

5° – Si tu peux te réjouir du bonheur des autres, voir un frère ou une soeur réussir et être comblé; si tu te réjouis avec lui ou avec elle en toute sincérité, sans leur porter la moindre envie; si dans une situation où tes besoins sont plus grands et plus urgents que les leurs, tu te sens poussé à louer le Seigneur pour le bien qu’Il leur a accordé, c’est cela mourir à soi-même (1 Cor. 13;4) ALTRUISTE, PUR

 

6° – Si tu considères volontiers ton prochain supérieur à toi-même; si l’image de Dieu qui est en lui t’inspire à l’aimer; si ses éventuels défauts ou divergences ne diminuent pas ton estime pour lui, et que tu le lui montres en toutes occasions, c’est cela mourir à soi-même. (Phil.2;3-4) COMPATISSANT

 

7° – Si tu as réalisé que tout ce que tu as ne t’appartient pas et que tu n’en est que le gérant, (ta vie y-compris); que la « perle » en ta possession ne t’a coûté que ce que tu as; si tu es conscient qu’à tout moment le Seigneur souverain peut te demander tout ou partie de ce qui est Sien, si tu es heureux de ce qu’il en est ainsi, c’est cela mourir à soi-même (Matt.13;45) GÉRANT ET NON PROPRIÉTAIRE

 

8° – Si tes activités sont toutes dans l’intérêt direct ou indirect du Royaume de Dieu; si plus rien de charnel ne vient à te voler le temps qui Lui appartient; si les passions, les attractions du monde n’ont plus d’effet sur toi, c’est cela mourir à soi-même. (Gal.5;24) ACTIF, INTELLIGENT

 

9° – Si tu as compris que, sur toute la terre, la « justice de Dieu » est la seule vérité; si désormais ta seule raison de vivre est de la faire connaître à toute l’humanité, c’est cela mourir à soi-même et être propre au Royaume de Dieu (Col.3;1-2 Matt.6;33)

 

AU SERVICE DE DIEU

 

10° – Quand tu entendras un frère donner des messages plus profonds et plus édifiants que les tiens; tu remarqueras que l’auditoire lui témoigne plus de reconnaissance et d’affection qu’à toi; si tu entends des plaintes et des critiques contre toi; si tu aimes tes frères et ce serviteur toujours autant et si, en le remerciant avec une sincérité totale, tu es heureux de son efficacité, c’est cela mourir à soi-même. (Es.42;19) COOPÉRANT

 

11° – Si à juste raison, quelqu’un qui t’est inférieur t’adresse un reproche ou une réprimande; si tu te soumets sans difficulté et sans chercher à te défendre; si, sans hypocrisie et sans dissimulation tu avoues ta faute et s’il y a lieu tu demandes pardon, c’est cela être mort à soi-même. (1 Tim. 5;20) HONNETE ET SOUMIS

 

12° – Quand on t’obligera à renoncer à de légitimes projets et que cela te cause des frais, te prive de tes droits; si tu as prêté de l’argent et qu’on ne veut pas te le rendre; si, dans cette situation, aucun jugement ne traverse ta pensée, ta paix intérieure et tes relations avec ces gens ne sont ni rompues ni perturbées, c’est cela mourir à soi-même. (Matt.5;39-40) IMPERTURBABLE

 

13° – Si tu es prompt à donner judicieusement ton temps, tes biens, tes énergies, ton argent, sachant que les bénéficiaires n’en sont pas du tout reconnaissants; si tu n’attends en retour que ce que le Seigneur, qui voit tout, veut bien t’accorder, c’est cela mourir à soi-même. (Act.10;35) GÉNÉREUX, DISPONIBLE

 

14° – Quand ton meilleur ami te trahira et que ta femme ou ton mari te quitte; si tes enfants te traitent d’ingrat alors que tu t’es dévoué; si cela ne t’empêche pas de les aimer et si, sans hésiter tu peux à tous, tout leur pardonner et supplier le Seigneur de les sauver, c’est cela mourir à soi-même. (Matt.6;14-15) AIMANT, DÉVOUÉ

 

15° – Crois-tu être mort à toi-même ? Comment peut-on en être sûr ? demanderas-tu… Les lignes qui précèdent ont été écrites pour te le montrer. Cependant, j’aimerais encore t’aider : si tu as peur de la mort, c’est que tu es encore vivant. Dans cet état, tu ne peux espérer ressusciter, car la résurrection ne concerne que les morts. (Phil.3;7-9)

 

16° – La mort, c’est comme la traversée d’un torrent furieux; si on a peur, c’est que la traversée est encore à faire. Mais si nous sommes morts, cette traversée est déjà accomplie, on ne peut plus la craindre. D’ailleurs, la crainte est le signe d’un manque de confiance dans le Seigneur puisque « l’amour parfait bannit la crainte ». (1 Jean 4;18)

 

17° – Si tu as compris que tu ne peux pas compter sur tes services, ni sur ton assiduité aux réunions, ni sur tes efforts pour être un bon chrétien, ou sur ton honnêteté dans les dîmes en général; si tu as compris que ce n’est pas en vertu de cela que le Seigneur t’accordre le salut, et qu’avec tout cela tu n’es pas moins un serviteur inutile, c’est cela mourir à soi-même. (Luc 17;10) CONSCIENT ET CONFIANT

 

18° – Si tu as compris que tes efforts pour cacher ton mépris à l’égard d’un frère, ou dissimuler ta mauvaise humeur derrière un sourire forcé, ou derrière une froide poignée de mains, si tu sais que tout cela aux yeux de Dieu n’est d’aucune valeur, c’est cela mourir à soi-même. (1 Pier.1;22 Matt.23;28) FRANC, TRANSPARENT

 

19° – Lorsque dans ta communauté, que tu dis être ta famille, des puissances sataniques s’acharnent sur une victime et que l’Esprit-Saint qui est en toi te dit que tu possèdes les armes divines; si tu ne te dérobes pas à cette interpellation, et que tu mets, s’il le faut, ta vie à disposition, sans essayer de te cacher derrière tes multiples occupations, c’est cela mourir à soi-même. (Jean 10;11 et 15;13) CRUCIFIÉ AVEC CHRIST

 

20° – Mourir à soi-même, c’est accepter la mort de notre « identité charnelle », pour que notre identité spirituelle qui est en Christ puisse naître et se développer. (Phil.3;21 2 Pier.1;4)

 

SEULE CETTE IDENTITÉ HÉRITERA LE ROYAUME DE DIEU

 

21° – Sans cette mort à toi-même qui seule assure la résurrection, tout christianisme et toute vie chrétienne ne sont qu’une pure illusion. HATE-TOI DE MOURIR A TOI-MEME SI TU VEUX AVOIR PART A LA RÉSURRECTION (Apoc.7;14 Phil.3;10-11)

 

Terminons en rappelant que cet état de mort à soi-même, sur le plan humain, ne peut pas être atteint.

 

Cependant, il faut qu’il devienne « l’objectif unique » vers lequel tendent tous ceux qui ont compris que le Seigneur n’a que faire des simulateurs. Le mimétisme est la parodie satanique de la vie chrétienne.

 

Que Dieu te soit en aide

 

Source : http://www.blogdei.com/

 

Crois-tu être mort à toi-même ? Comment peut-on en être sûr ? demanderas-tu… Les lignes qui précèdent ont été écrites pour te le montrer.

Crois-tu être mort à toi-même ? Comment peut-on en être sûr ? demanderas-tu… Les lignes qui précèdent ont été écrites pour te le montrer.

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 21:23

Elle est née voilà 300 ans. A elle seule, elle incarne au sein du protestantisme français la résistance à l’oppression et un plaidoyer extraordinaire pour la liberté de conscience. Marie Durand a passé 38 ans en prison à cause de sa foi dans la Tour de Constance, à Aigues-Mortes au sud de Nîmes. Découverte d’une chrétienne hors du commun.

 

Elle est née le 15 juillet 1711, 25 ans après la Révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV, dans une famille huguenote d’un hameau ardéchois, le Bouchet de Pranles. Elle avait huit ans lorsque sa mère fut arrêtée pour avoir reçu chez elle un groupe de croyants après un rassemblement « au désert ». Elle ne la revit jamais.

 

La même année, le frère aîné de Marie, Pierre (1700-1732) fut consacré pasteur et exerça un ministère clandestin itinérant. Marie vécut dès lors seule avec son père Etienne Durand, qui fut arrêté à son tour en 1729. Il resta incarcéré 14 ans, alors que la justice n’avait rien à lui reprocher : en arrêtant le père, l’Etat cherchait à faire pression sur le fils qui, malgré sa jeunesse, jouait un rôle considérable au sein des Eglises persécutées. On imagine sa douleur et le cas de conscience de Pierre. Au commandant militaire de la région, il écrivit : « Mon père est innocent de ce que je fais. C’est moi qui ai choisi cette voie, j'en connais les dangers et les assume. Si mon Sauveur veut m'appeler à signer de mon sang son saint Evangile, que sa volonté soit faite. » Il avertit le commandant militaire que c'est devant le Juge souverain qu'il aura à répondre de ce crime contre la justice. Quand Etienne fut relâché il avait quatre-vingt-six ans, c’était onze ans après le martyre du fils à cause duquel il était emprisonné!

 

Quant à Marie, elle ne devait plus jamais revoir son père non plus. Arrêtée un an après lui et pour la même raison, cette jeune fille de 19 ans fut enfermée pendant trente-huit ans à la Tour de Constance, dans les remparts de la ville d'Aigues-Mortes, au sud de Nîmes. Elle trouva là vingt-cinq prisonnières, presque toutes des protestantes, dont plusieurs de sa région, le Vivarais. Leur nombre s'accrut par la suite.

 

Les conditions de détention étaient cruelles : cohabitation dans une seule salle sans aucune possibilité de s'isoler, air malsain des marais en été, moustiques et paludisme, froid humide et courants d'air glacés en hiver. L'administration ne fournissait que le pain et les paillasses. Alimentation et vêtements devaient être apportés par les Eglises. Quelques-unes (peu nombreuses) « craquèrent » moralement et abjurèrent, certaines accouchèrent en détention et élevèrent des enfants dont Marie fut la marraine. Parmi ces femmes, il y avait des épouses de pasteur dont le mari était aux galères. Nombreuses furent celles qui passèrent plus de vingt ans de leur vie dans la Tour de Constance. Pour la plupart d'entre elles (il en défila un peu plus de deux cents), la mort fut « la grande libératrice » !

 

L'âme de la résistance

Marie Durand, bien que très jeune, prit rapidement de l'ascendant sur ses compagnes. Ses nombreuses années de captivité et de souffrance ne firent que tremper sa personnalité et sa foi dans les promesses de Dieu.

 

Elle rassemblait chaque soir ses compagnes pour la lecture de la Bible, la prière et le chant des psaumes. Elle soutenait celles qui étaient tentées de fléchir. La dureté de l’administration judiciaire ne pouvait que rendre plus inflexible la détermination de ces femmes. Sur une dalle de la salle est gravé le mot : « REGISTER » c'est-à-dire « résister ») en patois vivarais. Attribué à Marie Durand, ce terme illustre bien quel fut son combat. Trente-huit ans enfermée, toute sa vie d'adulte, alors qu'un seul mot d’abjuration aurait suffi pour être libre !

 

La véritable liberté de Marie Durand et de ses compagnes fut de ne pas céder à la pression de la persécution. Car c’est en se soumettant au roi pour sortir de prison qu’elles auraient perdu leur véritable liberté. Elles étaient portées par la volonté de témoigner que les huguenots exigeaient, quel que soit le prix, la liberté de conscience, le droit de lire la Bible et de célébrer dans leurs cultes le Dieu qui les avait sauvés par grâce.

 

Les lettres de Marie Durand

La correspondance de Marie Durand est abondante. Elles révèlent un style et une culture étonnants, acquis avant tout par la lecture des Ecritures. Certaines sont adressées aux autorités pour plaider au nom de la justice, d’autres aux anciens et aux Eglises pour leur rappeler leur responsabilité : « Nous sommes le corps de Christ dans la souffrance, ne nous oubliez pas ! » Enfin, les lettres les plus révélatrices du caractère et de la foi de Marie sont celles à sa nièce, Anne, seule survivante des trois enfants du pasteur martyr Pierre Durand.

 

Les lettres de Marie Durand, tout imprégnées de la Bible, expriment parfois sa tristesse, ou du moins une gravité certaine, mais jamais d’hésitation : soumission au Dieu souverain, quelles que soient les circonstances et les souffrances qu'il faut endurer. Mais plus encore : confiance dans ce Dieu fort et fidèle, dont les promesses sont éternelles. Enfin, exemple de Jésus-Christ, le Souffrant, tout proche de la souffrance de ses  témoins, lui qui mourut crucifié sans révolte, par amour et dans une pleine adhésion à la volonté du Père. La doctrine calviniste de la prédestination enseignée dans leurs Eglises a sans doute donné à ces croyantes une fermeté que n'aurait pas connue une foi basée sur des expériences et des émotions.

 

Après trente-huit ans, la libération, enfin !

Avec les années qui passaient, les idées de tolérance faisaient leur chemin en France. Des voix de plus en plus nombreuses, y compris parmi des catholiques haut-placés, dénonçaient le scandale des prisonnières de la Tour de Constance. Finalement, un nouveau commandant militaire du Languedoc, le prince de Beauvau, catholique à l'esprit éclairé, entreprit les démarches pour obtenir la libération des prisonnières, sans exiger repentance ou abjuration. S'étant rendu à la Tour en 1767, il fut si bouleversé par ce qu'il vit qu'il s'engagea à les faire libérer coûte que coûte et au plus vite. Il faut dire qu'en raison de l'évolution du climat idéologique, aucune nouvelle prisonnière n’avait été incarcérée depuis une dizaine d’années. Celles qui étaient là étaient donc toutes marquées par un très long séjour.

 

Marie Durand sortit de prison en 1768. Entrée à l’âge de dix-neuf ans, elle en sortit âgée de cinquante-sept. Sa maison du Bouchet-de-Pranles, inoccupée pendant si longtemps, était délabrée et le verger à l'abandon. Elle-même était vieillie et percluse. Elle n'avait plus la force de cultiver les terres familiales et n'avait que quelques chèvres à garder. Elle reçut jusqu'à sa mort une très petite rente de l'Eglise wallonne d'Amsterdam, qui lui permit de survivre.

 

Une compagne de captivité vint vivre avec elle. Deux fois par année, elle se traînait aux Assemblées comme elle pouvait – ce furent les dernières « au désert » avant la liberté retrouvée. Mais sa vie de prière et sa foi restèrent intactes selon le témoignage de ceux qui la connurent alors.

 

Elle s'est éteinte huit ans après sa libération, âgée de soixante-cinq ans, en 1776, onze ans avant l’Edit de Tolérance.

 

Un message pour les chrétiens

Il ne s'agit pas de s’adonner au culte des martyrs. Mais d’être attentif à un enseignement qui vaut bien des cours de dogmatique. La fidèle persévérance de ces femmes nous édifie et nous bouscule. Le prix qu'elles ont payé pour demeurer fermes dans la foi indique combien cette foi avait de valeur pour elles, et relativise l’importance de ce qui paraît parfois indispensable à notre bonheur.

 

Dans cette dernière partie du XVIIIe siècle, au moment où bouillonnaient les idées qui  conduisirent à la Révolution française, des faits tels que l'emprisonnement inhumain des femmes de la Tour de Constance ont contribué à frapper les esprits et à montrer à quel point l'intolérance est un crime contre l'humanité. L'humble et inflexible fidélité de Marie Durand et de ses compagnes anonymes a peut-être autant fait pour l'avènement de la liberté religieuse que les pamphlets des philosophes. Dans leur faiblesse, elles ont montré ce qu'est la force véritable (cf. 2 Corinthiens 11) ; elles ont posé aux puissants un problème insoluble, démontrant sans discours la dignité irréductible de la personne créée à l'image de Dieu, dont l'âme ne peut être domptée par les chaînes et la violence.

 

par Jacques Blandenier

www.lafree.ch

 

Source : http://discernerlesondushofar.eklablog.com/

 

 

 

Resister! Marie Durand et ses compagnes ont posé aux puissants un problème insoluble, démontrant sans discours la dignité irréductible de la personne créée à l'image de Dieu, dont l'âme ne peut être domptée par les chaînes et la violence.

Resister! Marie Durand et ses compagnes ont posé aux puissants un problème insoluble, démontrant sans discours la dignité irréductible de la personne créée à l'image de Dieu, dont l'âme ne peut être domptée par les chaînes et la violence.

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 12:33

"Rendez grâces en toutes choses, car c'est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ." 1 Thessaloniciens 5.18

 

La Parole de Dieu nous exhorte à être généreux en actions de grâces ! Mais comment peut-on "rendre grâces à Dieu en toutes choses" ? Quel est le sens de cette exhortation ?

 

Ne bénissez pas les épreuves mais bénissez votre Dieu, dans l'épreuve !Nous devons rendre grâces en toutes choses, car la Bible dit que "toutes choses concourent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu." N'oublions jamais que rien ne nous arrive qui ne soit permis par Dieu (Job 1.12). Si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes la propriété de Dieu et personne ne peut nous toucher sans la permission divine (1 Corinthiens 6.19-20). Rien ne peut nous atteindre sans son autorisation.

 

Ayant été "appelés selon son dessein" (selon le dessein de Dieu), nous pouvons inscrire nos diverses épreuves dans le cadre du plan souverain de Dieu pour nos vies. Comme l'épreuve est permise par Dieu, Dieu prévoit aussi le moyen d'en sortir (1 Corinthiens 10.13).

 

La volonté de Dieu étant "bonne, agréable et parfaite" pour l'enfant de Dieu (Romains 12.2), nous devons donc veiller à ne pas laisser nos épreuves assombrir notre "esprit de reconnaissance" qui veut que nous rendions grâces en toutes choses. Cet esprit de reconnaissance habite toujours notre esprit, quelles que soient les circonstances.

 

Au cœur de la tempête cinglante de l'épreuve, ne laissez jamais l'amertume venir étouffer votre esprit de louange. Ne laissez rien s'interposer entre vous et Dieu ! Dans l'épreuve ou dans le calme, gardez et cultivez un esprit de reconnaissance, d'actions de grâces.

 

Ne bénissez pas les épreuves mais bénissez votre Dieu dans l'épreuve !

 

Une action de grâces pour aujourd'hui

 

Père, tu es grand et tu règnes sur toutes choses. Même lorsque je passe la vallée de l'épreuve, je veux te louer et bénir ton nom, car c'est toi qui auras toujours le dernier mot quoi qu'il arrive. Que la gloire te revienne ! Amen.

 

Franck Alexandre

Source : www.topchretien.com/

 

Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4:6

Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4:6

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 07:42

par Chip Brogden

 

« Le feu n'avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes. » (Daniel 3:27)

 

Le Livre de Daniel contient des encouragements et des paroles de sagesse pour nous qui sommes préparés pour constituer un Reste de Vainqueurs dans ces Jours qui sont les Derniers. Il recense une succession d'attaques contre le Reste du Seigneur et montre de quelle manière ils ont triomphé de ces attaques et ainsi démontré la prééminence de Christ.

 

Nous avons déjà identifié certains principes ici. Revoyons-les brièvement.

 

Premièrement, nous constatons que lorsque l'Ensemble échoue à maintenir le Témoignage, le Seigneur suscitera pour Lui-même un Reste - un reliquat de gens comparativement peu nombreux - qui accompliront pleinement la pensée initiale du Seigneur pour le compte de l'Ensemble. Ils ne font rien d'autre que d'accomplir l'intention originelle de Dieu. Pour nous, cela semble grandiose et spécial; même le mot « vainqueur » semble impliquer que nous serions meilleurs que les autres qui sont dans la défaite, alors que dans les faits, la vie chrétienne normale consiste à vaincre. L'Eglise entière est, en effet, un reste de gens appelés en dehors des nations en vue de porter le Témoignage de Jésus. C'est NOTRE appel corporatif, et se contenter de quelque chose de moins que cela est anormal. Mais dans le Livre de l'Apocalypse, nous voyons qu'il y a encore un reste issu du Reste, un groupe de vainqueurs appelés à démontrer la prééminence de Christ au milieu de l'Eglise qui a échoué dans sa responsabilité corporative. C'est dans cette situation que nous nous trouvons nous-mêmes de nos jours.

 

Deuxièmement, nous voyons que chaque fois que le Seigneur cherche à recouvrer Son Témoignage sur la terre en suscitant un Reste, l'Ennemi s'approche pour éprouver la validité de ce témoignage et tente soit de le corrompre par le compromis, soit de le détruire complètement.

 

Troisièmement, nous observons que la réponse du Seigneur à un état de déclin consiste à se révéler Lui-même ainsi que Son Dessein éternel. Une fois que le Seigneur a établi pour Lui-même un peuple qui représente Ses intérêts, Il se mettra alors immédiatement en mouvement pour sécuriser, protéger, enraciner, et fortifier le Reste. Voilà ce que je désire que nous voyons. Quand nous nous ajustons à la Pensée de Dieu, au Royaume de Dieu, et à la Volonté de Dieu en Christ, nous sommes invincibles. C'est le secret de la victoire. Il ne s'agit pas de demander à Dieu de descendre là où nous nous trouvons, et de bénir notre petit ministère ou travail. Pas du tout. Au lieu de cela, nous quittons complètement le terrain sur lequel nous sommes, pour aller sur le terrain du Seigneur. Nous quittons notre position terrestre pour nous mettre en ligne avec les Cieux. Nos yeux s'ouvrent sur ce qu'est le Dessein éternel du Seigneur, et nous nous positionnons pour coopérer avec LUI. Et quand nous sommes ainsi en conformité avec CE Dessein, les Cieux entiers sont mobilisés derrière nous. Quand notre ministère (ou oeuvre) est en harmonie avec ce grand mouvement de Dieu, alors nous ne pouvons pas faire autre chose que vaincre.

 

LE PLAN FINAL DE DIEU

 

Nous n'avons tout simplement pas assez de respect pour les merveilleuses énergies de Dieu qui se mettent en mouvement en relation avec la révélation de Son Fils. Nous ne pouvons pas les canaliser pour nos propres fins. Ce serait comme tenter de capturer de la lumière pour la mettre dans un sac en papier. Et c'est ce que nous faisons quand nous poursuivons des choses selon nos propres pensées et conceptions, et demandons à Dieu de s'impliquer personnellement dans nos projets. Il y a une quantité innombrable de ministères, d'oeuvres, et de programmes qui ont été initiés et accomplis dans le Nom de Jésus. Mais parmi tous ces ministères, oeuvres, et programmes, rares sont ceux qui sont réellement conformes à la Volonté universelle de Dieu. Ils n'ont pas en vue l'Objectif de Dieu. Leur travail répond à un besoin, mais ils n'ont pas conscience du Besoin de Dieu; leur oeuvre a un objectif, mais ils n'ont pas en vue le But éternel de Dieu. Il semble qu'il y en ait peu qui soient en harmonie avec le Plan éternel de Dieu.

 

Le « culte de l'église » n'est pas en fait un culte pour le Seigneur, mais il est plutôt fait pour nous-mêmes. Ce n'est pas tant le culte qui me pose problème, mais le fait qu'il soit déconnecté du Plan ultime de Dieu. En adoptant la perspective des Cieux, je regarde d'en-haut tous ces services dans les églises, ces rassemblements et ces réunions et que vois-je? Je vois de petits « ouragans pleins d'activités », tournant en rond, déconnectés les uns des autres, et pire, n'ayant aucun rapport avec la Pensée de Dieu. C'est juste une succession ininterrompue de cultes, de rassemblements et de réunions qui n'accomplissent aucun autre projet que le leur. Cela fait beaucoup de vent et de bruit, mais tout cela ne mène nulle part.

 

Où se situe le problème ici? Le problème est que nous avons perdu le sens de la Finalité. La plupart des chrétiens ne comprennent pas la signification de la « prééminence », et même ceux qui la comprennent trouvent difficile de faire le lien avec le Dessein de Dieu pour Christ, ou même de comprendre les ramifications d'une telle prééminence sur nous, l'Eglise, le monde et la création toute entière. Il ne s'agit pas d'une critique, c'est juste une constatation. Leur vision ne va pas plus loin, ne pénètre pas plus profond, que leur propre petit monde. L'objet total de leur foi est de rendre les choses plus supportables pour eux ici sur terre. Dieu n'est là que pour les sauver, les guérir, et pourvoir à leurs besoins. Le Ciel n'est qu'un sujet de cantique, un endroit que l'on attend avec impatience, mais ce n'est pas une réalité présente et l'objet de notre affection ici et maintenant, ou quelque chose à démontrer et à mettre en évidence au-dessus de la « réalité » terrestre. Pour eux, l'Eglise n'existe que pour les mener d'une semaine dépourvue de sens à une autre. Les ministères n'existent que pour les regonfler et les maintenir debout.

 

Nous sommes touchés de façon chronique par une perception réductrice des choses. Notre Dieu est trop petit, notre Jésus est trop petit, notre perception du Ciel est trop petite, notre idée de l'Eglise est trop petite, notre conception de la marche à la suite de Jésus est trop petite. Sans une vision, nous sommes un peuple faible, petit, insignifiant. Que Dieu nous donne la révélation de Christ! Oh Dieu, donne-nous cette vision de Lui! Si nous sommes éclairés pour le voir Lui, alors nous ne pourrons plus rester petits. Il est la réponse de Dieu à la petitesse. Ce Témoignage est une chose qui détruit les frontières, une chose qui éclipse le reste, une chose qui grandit et se répand: « A l'accroissement de son empire, et à la paix, il n'y aura pas de fin » - (Esaie 9:7a). Non seulement il n'y aura pas de fin à Son Royaume, mais il n'y aura pas de fin à SON ACCROISSEMENT! Oh Dieu, nous ne pouvons pas sonder cela! Nous ne pouvons pas le comprendre! Cela ne peut être contenu! On ne peut pas le prendre et l'intégrer dans notre programme. Nous avons à trouver la façon de s'intégrer en elle, et ne pas essayer de faire le contraire.

 

LE PLAN DE L'ENNEMI

 

Dans le troisième chapitre de Daniel, nous voyons le troisième assaut contre le Reste, et nous sommes immédiatement confrontés avec l'esprit de l'Antichrist. Juste à cet endroit, dans la plaine de Dura, au milieu de Babylone, se trouve une statue en or haute de soixante coudées et large de six coudées. Bien, voici ce nombre six qui représente l'homme, et voilà une image élevée par l'homme, et un décret pris par un homme selon lequel tous les hommes doivent l'adorer, ou mourir.

 

Oh oui, nous pensions que Nebucadnetsar aurait appris quelque chose de son rêve et de son interprétation, n'est-ce pas? Mais non, il est aussi mauvais qu'avant, toujours aussi égocentrique. La vérité pour lui n'était qu'une chose lui permettant de satisfaire son appétit de connaissance sur ce qu'il ignorait. Il ne la connaît toujours pas. Il ne sera pas changé par elle. Le coût est trop élevé. Il n'est qu'un pauvre pion stupide entre les mains des Ténèbres, aveuglé par son propre orgueil et son ambition égoïste.

 

Où se trouve Daniel pendant cette crise? Nous ne le savons pas. Il n'est pas mentionné dans ce récit, il était peut être occupé ailleurs par les affaires du roi. Quel moment opportun pour les Ténèbres de venir et de tenter de prendre le dessus sur Hanania, Mischael, et Azaria. L'Ennemi est désespéré car il n'a pas pu les éliminer lors des premières tentatives, alors maintenant il les attaque au grand jour et les défie à travers une épreuve qui semble insurmontable. S'ils se prosternent et adorent la statue, alors l'Ennemi aura gagné; et s'ils refusent de se prosterner et d'adorer, alors ils seront jetés dans la fournaise ardente, et l'Ennemi aura encore gagné. Dans tous les cas, l'Ennemi aura obtenu ce qu'il veut. Il semble qu'il n'y ait aucun moyen d'y échapper.

 

Maintenant comment réagirions-nous face à cette situation? Si Babylone représente l'antichrist spirituel oeuvrant dans le système mondain d'aujourd'hui, alors puis-je dire que la statue en or de 60 par 6 réclame encore que nous nous prosternions devant elle. On y est confrontés tous les jours et elle réclame que nous lui rendions hommage. Il en est ainsi, c'est clair comme le jour, et la chose la plus facile dans le monde est de se prosterner devant elle - de lui donner un peu, de se compromettre un peu, de se laisser aller dans ce domaine, de ne pas être si strict sur ceci ou cela, et ainsi de suite. On entend tout le temps cette petite musique, et elle semble si vraie, si fondée. De plus, tout le monde fait ainsi! Même les autres « chrétiens » agissent ainsi, alors pourquoi pas nous?

 

LA TENTATION

 

Qu'est-ce que La tentation? Si nous prenons les mille et une petites tentations et que nous les assemblons ensemble, vers quel but tentent-elles de nous amener? Y a-t-Il un objectif prépondérant dans toutes ces tentations variées qui nous assaillent? Je crois qu'il y en a un, et je crois qu'il peut être résumé dans ce seul passage de l'Ecriture:

 

« Petits enfants, gardez-vous des idoles (1 Jean 5:21). »

 

Ce verset semble totalement hors sujet dans la première épître de Jean, et il conclut une si belle lettre dans un climat bien différent, mais c'est réellement une fin très appropriée. Jean est l'apôtre du Témoignage, et il a recensé pour nous tout ce qui constitue précisément un Vainqueur. Mais soulignons cela de façon plus évidente en utilisant la Bible Amplifiée:

 

« Petits enfants, gardez-vous des idoles (faux dieux) - [de chaque chose et toute chose qui occuperait dans votre coeur la place dévolue à Dieu, de tout type de substitut de Christ qui prendrait la première place dans votre vie]. »

 

Alors, que dit-il? D'un côté, vous avez le Dessein Ultime de Dieu qui dit que Christ aura la prééminence sur toutes choses, en commençant par chaque disciple individuellement, puis par l'Eglise corporativement, et finalement collectivement par la Création toute entière. De l'autre coté, vous avez ces faux dieux représentés par chaque chose et toute chose qui tenterait d'occuper dans votre coeur la place qui revient à Dieu, et tout type de substitut de Christ qui prendrait la première place, la place prééminente, dans votre vie. C'est un défi direct à la prééminence de Christ, la quintessence de l'antichrist, essayant d'obtenir pour lui-même la prééminence en dérobant à Christ Sa position.

 

C'est cela, pour Jean, qui porte atteinte directement au Témoignage de Jésus. Regardez simplement ses mots dans sa troisième épître: « J'ai écrit quelque chose à l'assemblée; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit pas; c'est pourquoi, si je viens, je me souviendrai des oeuvres qu'il fait en débitant de méchantes paroles contre nous; et, non content de cela, il ne reçoit pas les frères et il empêche ceux qui veulent les recevoir, et les chasse de l'assemblée. » (3 Jean 9-10)

 

Qu'est-ce qui est au coeur de la controverse ici? Jean est-il simplement jaloux parce Diotrèphe ne reconnaît pas son apostolat? Non, ce n'est pas du tout le problème. Jean est jaloux, mais il est jaloux de la PREEMINENCE DE CHRIST, parce que c'est l'essence même du Témoignage, toute la raison de l'existence de l'Eglise. Et voici cet homme, Diotrèphe, s'appropriant pour lui-même la prééminence! C'est insupportable pour Jean. Il appelle cela le mal, et affirme que toute personne s'appropriant la prééminence de cette façon n'a pas vu Dieu (verset 11). Sommes-nous prêts à une telle confrontation? Pouvons-nous utiliser un tel langage? Pasteur, comment serez-vous évalué sous ce type de projecteur? Prophète, passerez-vous avec succès le test? Qu'en est-il de vous Apôtre? Et vous, Diacre? Et vous, Ancien? Et vous, Révérend? Et vous, Pape? Et vous, Grand Prêtre? Et vous, Télévangéliste? Et vous, Conducteur de Louange?

 

Je doute que nous soyons prêts pour un homme véritablement apostolique. Nous accordons beaucoup de poids et d'attention à ce qui est « prophétique », et c'est important, mais nous avons besoin de regarder un sujet aussi important: qu'est-ce qui rend quelque chose « apostolique »? Un apôtre est quelqu'un qui est envoyé pour mettre les choses en ordre, pour établir les choses sur une fondation. Cela implique qu'il n'y ait soit pas d'ordre ou du désordre, soit pas de fondation ou une mauvaise fondation. Et l' « ordre », c'est CHRIST EN PREMIER et le reste en dessous de Lui. La fondation c'est CHRIST TOUT ET EN TOUS. Vous avez besoin de saisir cela. Ce ne sont pas des évêques, des anciens, des surveillants, courant en tout sens et mettant leur nez dans les affaires de chacun, demandant qu'on leur soit soumis - des esprits libres essayant de se constituer une suite de disciples qui leur donneront leurs dîmes. Ces gens là ne sont que la réincarnation de Diotrèphe, aimant la première place, se faisant un nom pour eux-mêmes. Rien de ce qui les concerne n'a changé en deux mille ans. Jean dit que c'est l'ANTICHRIT, c'est le MAL, et ces gens N'ONT PAS VU DIEU.

 

Qu'est-ce qui donne à Jean son caractère apostolique? Premièrement, il a vu et entendu quelque chose. Il a la Révélation de Christ. Il a vu l'objectif final de Dieu. Deuxièmement, il est apostolique parce qu'il est consumé de jalousie contre tout ce qui tente de prendre la prééminence au-dessus de Christ. Pour Jean, toute chose s'appropriant la prééminence pour elle-même, dans l'Eglise que Jésus bâtit, est antichrist, et tout ce qui donne la prééminence à cette chose est de l'idolâtrie. Il a mis le doigt sur Diotrèphe et dit: « Tout le problème avec cet homme, c'est qu'il aime la prééminence, la première place. Il s'est approprié ce que l'on doit à Christ, et à Christ seul. Pour cette raison, SI je viens, je me souviendrai de ses actions. » Alors même qu'il est apôtre, il ne s'impose pas lui-même dans la situation et n'exerce pas une forme quelconque de pouvoir humain. Cela aurait été, en soit, un simple échange d'une forme de prééminence contre une autre. Jean attendra qu'on l'appelle; mais SI il vient, dit-il, il redressera cela, il remettra les choses en ordre; il protègera le Témoignage de Jésus dans cette assemblée.

 

C'est cette sorte d'attitude radicale et sans compromis que nous devons avoir à l'égard de nos propres coeurs, parce qu'ainsi vont les disciples, ainsi va l'Eglise. Regardez simplement la gravité de ses mots! « Gardez-vous de CHAQUE CHOSE ET DE TOUTE CHOSE qui occuperait dans votre coeur la place dévolue à Dieu, de TOUT TYPE de substitut de Christ qui prendrait la première place dans votre vie. » C'est du fanatisme, c'est une chose impossible! Voulez-vous réellement dire que RIEN ne doit prendre la première place dans ma vie à part Christ? Cela implique-t-il cela? Absolument, c'est précisément ce qui est en jeu, c'est exactement à cet endroit que la bataille fait rage, et c'est la raison précise pour laquelle nous sommes quotidiennement tentés. Dans ces choses il y a quantité de bonnes choses - épouse, enfants, amis. Il y a aussi quantité de choses religieuses - église, ministère, oeuvre, appel, titre, position. Dans ces choses il y a quantité de choses raisonnables, morales, innocentes. Mais le point crucial de la question est: quelle est la place de Christ dans tout cela? Tout ce que nous avons à faire pour être défaits, c'est de donner à Christ une place autre que la première. Soit Il est le Seigneur DE TOUT, soit Il n'est pas le Seigneur DU TOUT.

 

LE TEMOIGNAGE

 

Si le Témoignage de Jésus déclare qu'Il aura la prééminence en toutes choses, alors comment pouvons-nous soutenir ce Témoignage s'Il n'a pas la prééminence dans notre propre coeur? S'Il n'est pas à la première place ICI, comment pouvons-nous proclamer Sa prééminence ailleurs? Il n'est pas nécessaire de se prosterner devant une idole de façon littérale, tout ce que nous avons à faire est de garder une portion de notre coeur non offerte, une affection partagée, un petit amour pour cette chose qui nous attire quand Christ nous appelle à l'abandonner, et ça y est, nous sommes déjà prosternés devant l'antichrist. Nous portons déjà sur nous la marque. Oh, c'est une chose si sérieuse, une chose profonde, et combien il nous faut venir devant le Seigneur et abandonner toute chose! Sinon, le Témoignage est entravé. Voyez-vous cela?

 

Il n'y a eu ni débat, ni question parmi le Reste pour savoir si oui ou non ils allaient se prosterner. « Nous n'avons pas besoin de te répondre la dessus ». En d'autres termes, « Nous n'avons pas besoin d'y réfléchir. Il n'y a parmi nous ni inquiétude, ni la moindre hésitation. Nous servons un Dieu Vivant, et notre Dieu est capable de nous délivrer de la pire chose que tu puisses nous infliger, et Il nous délivrera de ta main. Nous sommes en accord avec Lui afin que Son Dessein soit vu sur cette terre, et tu ne pourras pas l'empêcher. Mais même s'Il ne nous délivre pas, nous ne servirons jamais tes dieux, et nous ne nous servirons jamais tes dieux, et nous ne nous prosternerons jamais devant ton idole. »

 

Comment furent-ils capables de maintenir le Témoignage? Il n'y eu aucune hésitation dans leur réponse parce qu'ils avaient déjà répondu à la question un million de fois dans d'innombrables tentations et épreuves qui avaient toutes pour objet de les amener à s'écarter légèrement à droite ou à gauche du Chemin Etroit, mais ils n'avaient pas bronché. Ils étaient vainqueurs quotidiennement, et ce qui arrivait là n'était pour eux qu'une de ces choses quotidiennes. Un jour normal dans la vie d'un Vainqueur. Nous voici, tenant simplement ferme en faveur du Royaume et de la Volonté de Dieu. C'est tout. Peu importe que l'idole mesure soixante coudées de haut et six de large, ou que l'on ne puisse la mesurer en termes de hauteur et de largeur. Qu'il s'agisse de viande, de vin, de femmes, de pouvoir, de position, de se prosterner devant une chose ou une autre, extérieurement ou intérieurement, nous sommes soumis à un Royaume qui remplit toutes choses, un Christ qui a la prééminence sur toutes choses, un Nom qui est au-dessus de tout nom.

 

Et vous connaissez la suite de l'histoire, comment ce Témoignage les amena à être jetés dans la fournaise ardente. Ils tombèrent liés au milieu de la fournaise ardente. J'ai vu des programmes télévisés tenter d'expliquer que les trois hommes se sont retrouvés dans un coin moins chaud de la fournaise et qu'ils ont pu ainsi survivre. Pourtant l'Ecriture dit clairement qu'ils sont tombés au milieu de la fournaise. Ils ont été jetés directement dans la partie la plus chaude de la fournaise, et on a pu croire un moment que les Ténèbres les avaient engloutis. « Ils ne s'étaient pas prosternés, on s'y attendait, mais en fin de compte nous avons pu nous en débarrasser. Mais... »

 

« [Nebucadnetsar] répondit et dit: Voici, je vois quatre hommes déliés, se promenant au milieu du feu, et ils n'ont aucun mal; et l'aspect du quatrième est semblable à un fils de Dieu. » (Daniel 3:25)

 

Revenez à ce que j'ai dit précédemment: Quand nous nous ajustons à la Pensée de Dieu, au Royaume de Dieu, et à la Volonté de Dieu en Christ, nous sommes invincibles. Je ne dis pas, évidemment, que nous ne pouvons pas mourir ou que nous ne sommes pas tentés ou éprouvés. Beaucoup ont donné leur vie pour préserver le Témoignage, et beaucoup d'autres la donneront. Par « invincible », je veux parler de quelque chose de plus profond que simplement prolonger la vie terrestre, mais de vaincre comme Il a vaincu. Vaincre ce n'est pas éviter le mal, mais persévérer en dépit du mal. Le Seigneur ne s'est pas soustrait à la mort pour vaincre, mais il est allé droit à la mort, à l'enfer, et dans la tombe, et Il est ressorti de l'autre côté, celui de la Résurrection. La mort n'a aucun pouvoir sur Celui qui est mort et revenu à la vie; ainsi, nous aussi nous devons prendre notre croix, renoncer à notre vie, et mourir afin de pouvoir vivre.

 

Les vainqueurs ne peuvent pas toujours éviter la fournaise ardente, mais si on les y jette, ils marchent au milieu du feu. Je parle évidemment d'une façon figurée. La Bible parle de nos ardentes épreuves et elles sont notre part. La fournaise ardente est le moyen par lequel Dieu nous « réduit à Christ », et consume tout ce qui a une origine charnelle ou naturelle. Comme ces trois hommes, nous pouvons être jetés liés dans la fournaise, mais nous en ressortons sans entrave, déliés. Les scories sont consumées et l'argent est affiné.

 

Le feu n'a aucun pouvoir sur le corps des Vainqueurs (Daniel 3:27a). Jetez les dans la fournaise ardente, et ils ne sont pas consumés, mais seulement affinés et purifiés. Cela ne fait que les rendre beaucoup plus conformes à l'image du Quatrième Homme, le Fils de Dieu, le Seigneur Jésus Christ. Le feu n'a aucun pouvoir sur eux parce que le feu n'a aucun pouvoir sur Lui, et là, Il se tient au milieu. Ils ne cherchent pas la fournaise ardente, mais ils ne l'évitent jamais quand elle survient. Ils ne demandent pas des tentations ou des épreuves, mais elles ne les effraient pas. Ils ne cherchent pas le diable derrière chaque rocher, mais quand ils le trouvent, ils démontrent la prééminence de Christ sur toutes choses, et appellent à se soumettre à Lui. C'est le Témoignage de Jésus et le ministère des Vainqueurs.

 

Le Seigneur se révèle Lui-même à nous, quand nous sommes au bout de nous-mêmes, quand le feu brûle le plus intensément. Quand Il a atteint la fin de nous-mêmes, alors Il intervient. Il se consacre à nous ici au milieu du feu, parce que nous nous sommes consacrés à Lui en dehors du feu. De même que nous avons tenu bon pour Sa Volonté et Son Royaume dans une situation de compromis universel, de ténèbres et de déception, de même Il se tiendra avec nous dans nos tentations, épreuves et soucis. Quelle en est la finalité? Que la prééminence que nous avons proclamée soit démontrée. Il profitera de l'occasion et démontrera qu'Il est fidèle.

 

« Il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme Lui » (Daniel 3:29b).

 

Copyright ©1997-2008 TheSchoolOfChrist.Org

Distribution (libre) non commerciale possible à condition que cette mention apparaisse

 

Source : http://connaitrechrist.net/

 

Si Babylone représente l'antichrist spirituel oeuvrant dans le système mondain d'aujourd'hui, alors puis-je dire que la statue en or de 60 par 6 réclame encore que nous nous prosternions devant elle. On y est confrontés tous les jours et elle réclame que nous lui rendions hommage.

Si Babylone représente l'antichrist spirituel oeuvrant dans le système mondain d'aujourd'hui, alors puis-je dire que la statue en or de 60 par 6 réclame encore que nous nous prosternions devant elle. On y est confrontés tous les jours et elle réclame que nous lui rendions hommage.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 13:05

Il n'y a rien dans le monde qui vaut le coup de courir aprés, rien d'autre que d'avoir entièrement tout vendu pour Christ jusqu'au bout.

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 15:16

Alors, où sont ces ministres à plein temps qui se fermeront à toutes les voix de la chair et à tous les programmes des hommes ? Qui se détourneront de toute ambition personnelle pour se laisser gouverner et conduire par le Saint-Esprit seul ? Qui, aux vues des standards humains, se laisseront doubler par les autres, car ils auront réduit leur ministère à un simple objectif : vivre et marcher selon l’Esprit ?

par David Wilkerson

Aux premières années de l’Église, il y eut une grande persécution. Durant cette période affreuse, l’apôtre Jean fut fait prisonnier et envoyé à Rome.

L’empereur régnant alors (soit Néron ou Dioclétien) fit exiler Jean sur l’île de Pathmos. Cette île était petite, désolée et dépourvue d’habitants. Son unique population se composait de quelques prisonniers qui y avaient été bannis pour y finir leurs jours. Tout comme eux, Jean avait été envoyé à Pathmos afin d’y mourir.

L’apôtre auquel je me réfère était celui-là même : « le disciple que Jésus aimait », que le Christ aimait tant. C’est lui qui était « couché sur le sein de Jésus » à la dernière Pâques. Il était aussi le frère de Jacques et le fils de Zébédée. Il est l’auteur du quatrième évangile et des trois épîtres de la Bible qui portent son nom.

Essayez d’imaginer la scène, alors que Jean débarque à Pathmos. Il descend de la passerelle d’embarquement du bateau, sur une île désertique. Il n’y a pas d’arbres, que du sable. Devant lui se tient un petit groupe de prisonniers en haillons, endurcis, proférant des jurons. Tous ont des regards sinistres. Ils savent qu’ils mourront ici.

Derrière Jean, des marins déchargent quelques caisses de provisions, le minimum vital, probablement du riz, de la farine, et les entassent sur la plage. Puis ils remontent à bord et tirent la passerelle. Ensuite, lentement, le bateau s’éloigne.

Jean observe le bateau alors qu’il disparaît à l’horizon. Il ne sait pas s’il le reverra un jour. On l’a laissé en plan, exilé, abandonné, afin qu’il finisse ses jours dans l’isolement. Il écrira plus tard :

« J’étais dans l’île appelée Pathmos, à cause de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus » (Apocalypse 1.9).

Pourquoi Jean, un modeste disciple de Jésus, avait-il reçu une telle condamnation ?

Pourquoi Rome, la puissance qui gouvernait le monde, voulait absolument l’isoler de la civilisation ? On aurait pu aisément l’emprisonner sur le continent. Pourquoi l’empereur voulait-il le réduire au silence ? D’une façon certaine, Rome considérait cet homme comme une menace. Jean était visiblement renommé, aussi bien parmi les juifs que les gentils.

Maintenant, alors que Jean regardait disparaître le bateau de la prison, ses propres paroles ont dû lui revenir. C’est lui qui avait rapporté les paroles de Jésus disant :

« L’heure vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils agiront ainsi… Je vous aie dit ces choses, afin que, lorsque l’heure sera venue, vous vous souveniez que je vous les aie dites » (Jean 16.2-4).

Combien de nuits froides et humides, Jean a-t-il enduré en tremblant à Pathmos ? Combien de fois a-t-il été trempé jusqu’aux os par les vicieuses tempêtes de la méditerranée ? A-t-il jamais eu un abri ou des vêtements de rechange ? Contre combien de rhumes et de maladies dut-il se battre ? À quelle diète fut-t-il soumis ? Peut-être quelques sacs de riz ? Devait-t-il le rationner, sachant qu’il fallait qu’il tienne jusqu’au retour du bateau de la prison ? Fut-il obligé de capturer des serpents ou des lézards pour enrichir sa pauvre nourriture ?

Au vue des standards de n’importe qui, Jean subissait un échec !

Beaucoup de chrétiens de nos jours le considéreraient en disant : « Quel gâchis, pourquoi Dieu permettrait-il à l’un des hommes les plus consacré de tous les temps d’être isolé de la sorte ? Pourquoi permettrait-il qu’un disciple dévoué, soit exposé aux éléments et pratiquement affamé ? Je ne comprends pas que Jean n’ait pas demandé à Dieu la délivrance.»…

Après tout, n’a t-il pas écrit que Jésus a dit :

« Ce que vous demanderez au Père il vous le donnera en mon nom… Demandez et vous recevrez » (Jean 16.23-24)

Où était la foi de Jean ?

Imaginez maintenant la réaction des conducteurs d’église aujourd’hui. Malheureusement, ils mesureraient Jean aux standards de succès qui ont cours : il n’avait pas d’assemblée, pas de bâtiment pour l’église, pas d’argent pour louer ou acheter un local. Il n’avait pas de véhicule pour se déplacer, pas de maison, aucun costume décent pour la prédication. Il n’avait pas de programme pour son ministère, pas de ministères vers la communauté, pas de stratégie pour gagner des nations.

Les leaders d’aujourd’hui l’enterreraient rapidement en disant : « Cet homme n’a rien, il est fini. Au fait, pourquoi a-t-il été appelé au ministère ? » !

Combien ils seraient tous dans l’erreur !

Au cours de ce tout premier sabbat à Pathmos, Jean fondit une église. Il l’appela l’église de « Moi Jean » !

Il écrivit :

« Moi Jean, votre frère, qui ai part avec vous à la tribulation, au royaume et à la persévérance en Jésus…Je fus saisi par l’Esprit au jour du Seigneur »(Apocalypse 1.9-10).

Jean disait en d’autres termes, « oui, je suis coupé de la civilisation. Mais j’ai une église. Je suis un ministre du Seigneur ici. Il n’y a ni frère ni sœur pour se joindre à moi. Mais je suis dans l’Esprit ».

Je vous assure que la louange de Jean, offerte de cette île perdue, était aussi glorieuse pour Dieu, qu’un millier de voix saintes adorant en mille langages différents !

Quelque chose d’incroyable arriva à Jean après ces quelques premiers jours à Pathmos :

Il prit une décision qui aurait un impact sur l’ensemble de l’Église pour l’éternité.

En bref, Jean mourut à tous ses plans personnels et pensées concernant son ministère.

Pour autant que Jean le sache, son exil à Pathmos était sa destinée finale. Il s’est probablement dit:

« Je suis certainement coincé ici pour la vie. Mais je ne perdrai pas le feu de Dieu. Même si je dois être seul ici, je vais adorer le Seigneur. Je n’ai peut-être ni assemblée, ni communion fraternelle avec des frères ou des sœurs, mais je marcherai dans l’Esprit. Et je me consacrerai entièrement à rechercher la face de Dieu. J’ai maintenant du temps pour parvenir à le connaître comme jamais auparavant ».

Dans son isolation, Jean s’adonna complètement à la recherche du Seigneur. Il marchait par l’Esprit. Il s’offrit comme un sacrifice vivant.

Bien aimés, c’est le cœur de mon message !

Jean exerçait à présent un ministère à plein temps. Je ne dis pas cela dans les termes et de la manière dont on envisage normalement un tel ministère. Il était à plein temps dans le sens où Jean avait Dieu tout à lui.

Voyez-vous, à Pathmos, il n’y avait pas de nécessité à collecter des fonds, pour les slogans ou les battages publicitaires. Nul besoin d’entrer en compétition avec les autres pasteurs ou d’édifier une église plus grande. D’ailleurs il n’y avait pas d’entourage pour faire les louanges de Jean, le congratuler, ou faire son éloge. Sa vie était réduite à un simple objectif, un simple ministère :Jésus-Christ seul. C’est tout ce que Jean possédait. Et il dit, en essence : « Voici tout ce qui me sera nécessaire : la prière, l’adoration et la communion avec le Seigneur ».

Qu’est-ce que le ministère à plein temps ?

Le ministère à plein-temps ne signifie pas simplement être le pasteur d’une église. Ni, non plus, voyager en temps qu’évangéliste ou tenir des réunions de réveil. Le ministère à plein-temps ne se détermine pas par un diplôme, le certificat d’une école biblique ou l’ordination par des hommes d’église. Vous pouvez prêcher des centaines de messages, atteindre des foules se comptant par milliers de personnes. Mais cela ne fera pas de vous un ministre à plein temps aux yeux de Dieu.

Des personnes viennent souvent à moi, réclamant la prière afin que le Seigneur les envoie dans le ministère à plein temps. La plupart d’entre eux sont de simples croyants, avec travail et carrière. Certains croient réellement que Dieu les a appelés à un ministère à plein temps. Mais pour les autres, c’est simplement leur travail qui les ennuie ou qui ne les comble pas. Et l’idée de recevoir un salaire décent pour faire l’œuvre de Dieu les attire.

D’autres sont impliqués à mi-temps dans l’œuvre de Dieu, mais ont un désir pressant d’entrer dans le ministère à plein temps. En fait, dans la plupart des pays, les serviteurs de Dieu doivent occuper des emplois séculaires car leurs assemblées ne peuvent les prendre en charge. Et ceux qui reçoivent un salaire sont sous-payés. Ils sont convaincus qu’ils auraient un ministère plus effectif s’ils étaient suffisamment payés pour le faire. Ainsi depuis des années il ont imploré Dieu :

Je crois que Dieu désire que chaque croyant soit impliqué dans le ministère à plein-temps. L’écriture nous dit que nous sommes appelés comme prêtres (« sacrificateurs ») devant le Seigneur.

Cependant, il nous faudra d’abord enlever de notre esprit que le ministère à plein temps est une carrière ou un emploi rémunéré.

Aux yeux du Seigneur le ministère à plein temps est un ministère envers Lui-même.

Autrement dit, vous pouvez être comme l’apôtre Jean, en plan sur une île, seul, et être impliqué à plein temps dans le ministère. En fait, je considère Jean comme l’un des ministres de la Bible ayant eu le plus de succès !

Voici comment vous pourrez déterminer si vous êtes prêt pour le ministère à plein temps :

Vous n’avez plus besoin que les hommes vous applaudissent. Vous n’avez pas besoin d’une mission, d’un plan, ou de faire partie de quelque grande œuvre. Vous n’avez besoin ni d’assemblée, ni de bâtiment d’église.

Le seul ministère qui satisfasse vôtre âme, c’est votre prière et votre adoration envers le Seigneur.

Vous préfèreriez être seul avec Jésus, le nourrissant de vos louanges, plutôt que d’être admiré en tant qu’un grand homme de Dieu. Vous savez que tout ministère envers les autres découle du ministère envers lui. Vous vous êtes donc voué à une unique chose : « Mon seul appel sur cette terre c’est mon ministère envers le Seigneur ».

Alors vous serez prêt pour ce que Dieu entend par ministère à plein temps !

Beaucoup des prédicateurs, que l’on considère comme ministres à plein-temps aujourd’hui, ne sont pas ministres du tout au yeux de Dieu.

Je connais des prédicateurs qui reçoivent un salaire mais qui n’ont pas de ministère envers le Seigneur. Ils n’ont pas de fardeau pour lui, ils ne le recherchent pas assidûment dans la prière, ce n’est pas de lui qu’ils reçoivent leurs sermons. Au lieu de cela, ils empruntent leurs messages à d’autres prédicateurs. De tels ministres sont de simples laquais, recevant un chèque pour avoir fait un travail. Ils ne prient pas, ne reçoivent pas de paroles fraîches du ciel.

Je connais aussi de simples croyants, qui ont plus de profondeur dans leur connaissance de Christ que l’homme qui est leur pasteur. Ces personnes ne reçoivent pas un sou pour leur ministère envers le Seigneur. Mais ils sont connus dans le ciel comme ministres à plein-temps.

Ce sont des intercesseurs, ayant faim de vérité, servant Dieu d’un cœur entier.

Ils s’adonnent à la prière, s’isolant avec Christ. Ce sont de vrais ministres, ayant spirituellement dépassé leur pasteur depuis longtemps. En fait, leur pasteur a peut-être fait naufrage et n’est pas un ministre de Dieu du tout.

Retournons maintenant à Jean, à Pathmos. Aucun récit ne relate que Jean ait eu de contact avec qui que ce soit sur l’île. (Je crois que les quelques criminels qui s’y trouvaient n’éprouvaient aucun désir de se trouver en compagnie d’un saint homme tel que lui.) Jean n’avait personne avec qui entrer en communion. Il ne recevait pas de conseils pieux, personne pour l’écouter. Tout ce qu’il entendait était le martèlement des vagues, et les cris rauques des goélands.

Quiconque deviendrait fou dans ce genre de situation. Ce ne fut pas le cas de Jean. Au lieu de cela, il apprit à dépendre de la voix du Saint-Esprit. Il s’accrocha à lui pour la consolation et la protection. Quand Jean rendit ce témoignage,

« Je fus saisis par l’Esprit » (Apocalypse 1.10).

Il disait en essence : « Je m’étais abandonné complètement au Saint-Esprit. Je croyais en lui et il m’enseignait. C’est lui qui m’a fait voir la corruption dans les églises d’Asie au sujet desquelles j’ai écrit dans l’apocalypse. Et il m’a montré tout ce qui doit arriver sur la terre ».

Vraiment, dans son ministère à plein-temps, il fut donné à Jean une révélation de la gloire du Christ exalté :

« Une porte était ouverte dans le ciel. La première voix… qui me parlait dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. Aussitôt, je fus saisi par l’Esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis » (Apocalypse 4.1-2).

Une porte dans le ciel a aussi été ouverte pour nous aujourd’hui. Comme Jean, nous avons été appelés à « monter ici ».

L’Ecriture nous dit :

« Approchons nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4.16).

Cet appel à entrer dans la salle du trône a été le plus souvent ignoré des pasteurs et des croyants.

Peu nombreux sont les croyants qui connaissent réellement la voix de Dieu. Et peu sont les serviteurs qui parlent selon ses oracles.

Je crois que ce qui manque le plus à l’Église aujourd’hui, ce sont des hommes et des femmes prêts à s’imposer une « expérience de Pathmos ». Les Chrétiens aujourd’hui se donnent du temps pour regarder la télévision, acheter ou surfer sur le net, mais peu sont ceux qui montent au trône de Dieu. Pourtant le Seigneur fait cette promesse : « Si tu montes ici, je te révèlerai ma grâce et ma miséricorde. Je te montrerai des choses que tu n’as jamais vues auparavant, parce que tu me cherches. »

Alors, où sont ces ministres à plein temps qui se fermeront à toutes les voix de la chair et à tous les programmes des hommes ? Qui se détourneront de toute ambition personnelle pour se laisser gouverner et conduire par le Saint-Esprit seul ? Qui, aux vues des standards humains, se laisseront doubler par les autres, car ils auront réduit leur ministère à un simple objectif : vivre et marcher selon l’Esprit ?

L’isolation de Jean lui a été imposée par les impies. Mais nous sommes agréables à Dieu, chaque fois que nous nous soumettons volontairement à un « exil » avec Lui. Ceci ne veut pas dire que nous rejetons tout ministère extérieur. Et cela ne veut pas dire que nous abandonnons notre travail, notre famille ou notre témoignage. En fait, il est possible d’être une personne occupée, et d’avoir « une expérience de Pathmos ».

Ce qui importe c’est de faire taire toutes les voix, les activités ou les choses qui nous empêchent d’entendre le Seigneur.
Et que nous soyons occupés par ce seul objectif : Suis-je en train d’écouter l’homme ou le Saint-Esprit ?

Une fois que Christ devient notre seul centre d’attention, nous sommes capables de recevoir le discernement et le conseil d’en haut.

Laissez-moi vous dire ce que j’ai vu dans mon propre « temps à Pathmos » étant enfermé avec le Seigneur.

Jésus nous dit que dans les derniers jours, « les hommes rendront l’âme de terreur » (voir Luc 21.26). Je crois que ce temps arrive bientôt. Je vois des multitudes en Amérique et à travers le monde, engourdir leur cœur et leur esprit face à la terreur imminente. Ils essayeront de se leurrer eux-mêmes, afin de ne pas avoir à faire face à d’autres nouvelles terrifiantes.

En ce moment même, principalement dans la ville de New-York et en Israël, quantité de gens souffrent d’insomnie. Les cliniques sont ouvertes à travers toute la ville ici, car des milliers de personnes sont tenues en éveil par un sentiment d’effroi. Et selon les écritures, le pire reste à venir. Chaque fois que les prophètes de l’Ancien Testament reçurent un aperçu de notre époque, ils frémirent.

Je pense que l’effondrement économique à déjà commencé.

Ces deux dernières années, plus de sept billions de dollars us ont été perdus à la bourse. Il y a peut-être une tendance à la hausse pour un temps, mais cela ne durera pas. La course à la consommation arrivera à son terme. Et les dettes contractées avec les cartes de crédit conduiront des multitudes à la banqueroute. Elles pleureront et gémiront de tous côtés à cause des dépenses passées.

Les spéculations du marché immobilier vont aussi s’envoler. Le marché sera plein de vendeurs mais pas d’acheteurs. Aujourd’hui même, des demeures de grand prix sont à vendre par des propriétaires pratiquement à la banqueroute à cause de l’effondrement des marchés. Un constructeur du New-Jersey me citait des maisons fraîchement construites, approchant le million de dollars, dépourvues de meubles à l’intérieur, car les propriétaires avaient été si durement touchés financièrement.

Le plus effrayant de tout, c’est que je vois la guerre sur le point d’éclater. Le monde est prêt à tomber dans la crainte d’une guerre nucléaire. Ceci fera trembler les dirigeants du monde entier. Je ne cherche à effrayer personne.

Mais le Corps de Christ doit entendre la vérité concernant ces temps.

Un esprit diabolique est sur le point d’être lâché sur la terre. Et alors que les événements effrayants augmentent, les croyants s’engourdiront l’esprit à cause de la peur.

Certains s’étourdiront même, comme les païens, avec l’alcool et les drogues. D’autres s’abandonneront à toutes sortes de sensualités. Satan les a déjà pourvus d’un important menu de saletés à travers Internet et la télévision .Tout ceci conduira à un endurcissement parmi les hommes de Dieu.

Dans Apocalypse16.9, Jean décrit une torride et horrible chaleur venant sur la terre:

« Les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le Nom du (de) Dieu. (…) et ils ne se repentirent pas pour Lui donner gloire ».

Ces personnes dans la souffrance seront tellement engourdies qu’elles refuseront la délivrance. Au lieu de cela, elles préfèreront l’enfer.

Parmi ces blasphémateurs, il y aura des chrétiens. Dans les jours à venir les croyants passifs et tièdes vont faire l’expérience d’un flétrissement de leur conscience. Il ne s’agira pas d’un durcissement envers Dieu ; ils s’attacheront à une forme de sainteté et croiront être en sûreté. Mais le temps viendra où il n’auront plus de sensations du tout. En retour, ils n’auront plus de crainte, d’intérêt vis-à-vis de l’éternité. Cela ne les interpellera plus. Ils cesseront de grandir en Christ. Et ils deviendront des cibles faciles pour satan.

Paul décrit ce qui arrive à ceux qui refusent de grandir en Christ :

« Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont livrés au dérèglement, pour commettre toute sortes d’impureté jointe à la cupidité » (Éphésiens 4.18-19).

Le sens littéral ici est :

« Ils sont devenus apathiques,

sans émotions

sans convictions

leurs sens sont émoussés ».

En bref,

ils en sont venus à ne plus attacher beaucoup d’importance aux choses de Dieu.

Et ils ignorent tous ses appels à s’éveiller et à Le rechercher.

Ces mêmes croyants ont été mis en garde de :

« (croître) à tous égards en Celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4.15).

Paul désirait qu’ils aient les ressources intérieures nécessaires pour tenir ferme contre les ultimes attaques de Satan contre l’Église. Mais ils n’avaient pas le courant de la vie en eux. Ils choisirent de s’étourdir l’esprit par la lascivité.

Préférant marcher dans l’ignorance, ils ont aveuglé leur cœur jusqu’à cette dangereuse condition.

Et dans leur aveuglement, ils ne purent supporter aucune de ces nouvelles épouvantables.

Ils ne purent faire face à la terreur qui s’abattit sur le monde.

Ainsi, plutôt que de courir à Jésus, ils s’abandonnèrent à toutes sortes de plaisirs sensuels, de convoitises et de méchanceté. Simplement dit, ils n’en avaient jamais assez !

Comme Paul, j’exhorte chaque jeune croyant : si vous êtes devenu tiède et apathique envers Jésus, réveillez vous. Ne laissez pas le feu du Saint-Esprit partir de votre vie. Entendez l’appel de la trompette de l’Esprit, et recherchez le Seigneur. Devenez un ministre à plein temps envers Lui, le cherchant de tout votre cœur.

Alors vous aurez la Puissance du Christ pour affronter les jours qui viennent.

Paul a été très clair : vous devez, soit grandir en Christ, lui donnant tout, ou finir comme ceux que Paul décrit. Si vous persévérez dans l’ignorance, vous atteindrez un stade au delà de toutes sensations. Vous n’aurez plus aucun intérêt pour les choses de Dieu. Et vous deviendrez l’un des pires pécheurs sur cette terre, commettant des choses mauvaises que vous n’auriez pas pensé possibles.

Je voie déjà les signes de ce processus d’engourdissement parmi les Chrétiens. Il en est qui perdent la tête et font des dépenses folles avec leur carte de crédit. D’autres achètent des maisons qu’ils ne peuvent s’offrir. Beaucoup s’enfoncent de plus en plus dans les dettes.

Leur raisonnement est celui du monde :

« Si tout doit s’effondrer, alors nous nous effondrerons ensemble. Il me faut en profiter pendant que je le peux. »

Non ! Jamais !

Ils ne reconnaissent pas les temps, en ce moment précis, un tiers de l’Amérique est touchée par la sécheresse. Dans plusieurs états, les feux ont dévoré d’énormes parcelles de terre. Des inondations ont frappé de vastes étendues, y compris d’importantes villes du texas. Nous assistons à des changements sans précédent des conditions météorologiques. Malgré cela de nombreux Chrétiens ne comprennent pas encore le message.

Que Dieu vienne en aide à chaque prédicateur de prospérité, à chaque berger compromis, qui corrompt son assemblée par un évangile creux, dépourvu de repentance.

Que Dieu vienne en aide à de tels hommes, lorsque tout viendra à s’effondrer. Les gens vont prendre d’assaut leur pupitre, exigeant une explication : « Que se passe-t-il pasteur, vous nous aviez dit que tout allait bien. Vous nous avez conduits dans l’égarement ».

Les églises plieront boutique, les croyants vont se disperser.*

Et Dieu tiendra ces serviteurs responsables pour chacune de ces âmes désillusionnées, s’étant laissées gagner par la torpeur à cause de leur enseignement mensonger.

Après le onze septembre de l’an dernier, les gens sont venus en foule dans les églises, mais en l’espace de six mois, ils étaient repartis.

Avec le contre coup des attaques terroristes, les gens se sont tournés vers l’Église. Mais ils n’y trouvèrent pas d’espérance. Ils n’ont pas entendu une parole du ciel, ou reçu un baume pour leurs âmes en souffrance. Beaucoup parmi les pasteurs qui leur prêchèrent étaient aussi ignorants de Dieu qu’eux-mêmes. La plupart étaient des hommes sans vie de prière, bergers mondains, qui n’étaient pas de véritables ministres de Dieu, pas du tout.

Ainsi les gens sont repartis. Et ils ne reviendront pas quand une prochaine atroce terreur frappera. Ils réaliseront qu’ils ont été abusés la première fois. Ainsi donc la prochaine fois, quand leur esprit sera plongé dans l’ahurissement par de terrifiants désastres, ils ne rechercheront pas d’espérance. Au lieu de cela, ils se rendront insensibles. Ils se tourneront vers une sensualité débridée pour engourdir leurs esprits.

En fait, les peureux, les inquiets, et les désespérés feront un pacte avec la mort elle-même.

Nous trouvons ce pacte dans Ésaïe 28, alors que le prophète décrit un Éphraïm tremblant sous le jugement :

« Éphraïm, à la fleur fanée qui fait l’éclat de sa beauté… comme un orage de grêle, un ouragan destructeur…(Dieu)la fait tomber à terre avec violence… Sacrificateurs et prophètes chancellent dans les boissons fortes… Toutes les tables sont pleines de vomissement et d’ordures. Il n’y a plus de place (propre)… Vous dites : nous avons fait une alliance avec la mort, nous avons fait un pacte avec le séjour des morts » (Ésaïe 28.1-15).

Voici l’engourdissement dont je parle. En d’autres mots ces gens disaient : « Nous nous sommes donnés à l’enfer. Nous nous y voyons déjà. ». Pourquoi diront-ils une chose pareille ? Ils se sont enfermés dans une torpeur vis à vis de quelque nouvelle effrayante de jugement que ce soit. Esaïe avait mis en garde :

« Et son bruit seul donnera l’épouvante » (28. 19, version Segond).

« Ce sera la terreur que d’en comprendre le message. » (28.19, version La Bible du Semeur)

Les évènements terrifiants que nous affronterons seront complètement au delà de notre compréhension. Que feront les gens alors ? Comme Ephraïm, ils engourdiront leurs esprits, acceptant l’enfer comme destination.

Vous demanderez peut-être : « Qu’en est-il des chrétiens ? » Prenez note de qui Ésaïe fait la description dans ce passage :

il parlait des croyants, ceux qui suivaient Yahvé le Tout Puissant!

Pourquoi ces gens feraient-ils un pacte avec le séjour des morts ?

Ils étaient rétrogrades, pollués par les saletés du monde. Et à cause de leur sensualité, ils étaient devenus spirituellement aveugles. Ainsi donc, quand le jugement est venu, ils étaient tellement gagnés par la torpeur qu’ils acceptèrent l’enfer comme étant leur destin.

Qu’est-ce qui attend ceux qui sont pasteurs à plein temps envers Dieu ?

« Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, Une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée ; Celui qui la prendra pour appui n’aura point hâte de fuir. » (Ésaïe 28.16)

Alors que le monde paniquera dans la terreur et l’insécurité, les adorateurs à plein temps du Seigneur seront en repos. Le Seigneur sera leur forteresse dans la tempête, un rocher inébranlable. Et tous ceux qui y prendront refuge, y seront à l’abri du danger.

En ce jour Christ en personne fera la preuve qu’il est tout pour son peuple : précieux rédempteur, protecteur, gardien, espérance au milieu de la tempête. Et, alors que le monde aura son pacte avec l’enfer, nous aurons un pacte avec Jésus. Alors que les jugements s’abattront autour de nous, nous serons en paix, parce que nous nous verrons déjà au ciel.

« Celui qui la prendra pour appui n’aura point hâte de fuir. » (28.16)

Le terme Hébreu signifie ici : « Il n’aura pas honte ou ne sera pas confus ». Rien ne pourra nous ébranler car nous saurons que notre Dieu agit. Nous saurons qu’il nous porte, de la même manière qu’il a porté Israël dans le désert.

Laissez-moi finir par cette bonne nouvelle : un jour à Pathmos, Jean a vu le bateau revenir vers l’île. Lorsqu’il accosta, on dit à Jean que l’empereur romain était mort. Maintenant, on rendait à Jean sa liberté. Il prit place à bord et navigua loin de son lieu d’exil, et il s’installa à Éphèse. De là, ses écrits devinrent une lumière pleine d’onction pour le monde.

Voyez-vous, ce fut après Pathmos que Jean écrivit ses trois épîtres à l‘Église sur le sujet de l’Amour.

C’était ce que Dieu avait enseigné à son serviteur dévoué à travers ces moments difficiles :

À AIMER.

Les chrétiens souffriront-ils dans les jours qui sont à venir ? Oui certainement, nous souffrirons. Mais aussi certain que Satan ne put détruire Jean, Dieu ne permettra pas que l’ennemi détruise son reste saint.

Il est en train d’appeler une Eglise de ministres à plein temps, qui se tiendront debout en Lui, à travers toutes les tempêtes.

David WILKERSON traduction L.DM

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25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 08:02

par Richard Wurmbrand

Extrait d’un message audio retranscrit par le SARMENT (www.lesarment.com) du pasteur Luthérien Richard Wurmbrand, donné en Suisse en 1981.

Lorsque nous étions en prison, nous avons subi divers traitements ; moi j’ai été tenu au secret pendant trois ans dans une cellule souterraine, avec d’autres comme moi, des centaines de personnes. Nous n’avons pas vu ni le soleil, ni la lune, les étoiles, ni un arbre, une fleur … pendant ce long temps et j’avais oublié que ces choses existaient.

Durant quatorze ans, nous n’avons jamais vu une Bible, ni un autre livre, un morceau de papier ou un crayon pour écrire. Nous avions très peu à manger. Pendant quatorze ans nous n’avons jamais vu un seul enfant. Jamais une jeune fille ou une dame. Dans cette cellule à 10 mètres sous terre, je n’ai jamais vu une couleur, sinon le gris des murs, et le gris de nos uniformes de prisonniers. J’avais oublié là-bas qu’il existe le bleu, le vert, le rouge, le jaune et le violet : notre monde était gris.

Et pendant ce premier temps de prison, nous avons été fortement drogués. On mettait des drogues dans notre café, dans notre soupe. Nous sentions bien que nos aliments étaient drogués, mais nous n’avions pas d’autres choix que de les consommer, parce que c’était la seule chose qu’on nous donnait à manger. Et à cause des coups et des tortures (je ne veux pas vous abasourdir avec la liste et la description des tortures parce que vous ne pourriez sans doute plus manger vous-mêmes, tellement vous seriez si profondément dégoûtés à l’écoute du détail de ces tortures par lesquelles les frères sont passés là-bas), à cause de la faim, et spécialement à cause des drogues, notre cerveau ne fonctionnait plus normalement. J’ai oublié presque tout ce que je savais. Je suis un pasteur Luthérien, et j’avais oublié toute ma théologie.

Un soir je me suis rappelé que j’étais un pasteur Luthérien, mais je ne pouvais plus me souvenir de la signification de ce mot « Luthérien ». Qui était Luther ? Je ne savais plus. Et j’ai été joyeux ce soir-là, car j’avais fait une grande découverte, en me disant qu’on pouvait être chrétien sans savoir qui a été Luther !

Mais les choses sont allées plus loin que cela, nous avons oublié la Bible aussi. Je l’ai oubliée complètement. Un soir, j’ai essayé de dire le « Notre Père » car je n’étais plus capable de composer une prière personnelle ; alors j’ai essayé de dire « Notre Père … qui êtes aux cieux … sanctifié …. soit votre Nom … que … que … et je ne me souvenais plus de ce qui venait après cela. Pendant un moment, j’ai été tellement triste, et je me suis dit « le Fils de Dieu est venu du ciel sur la terre pour nous enseigner cette prière, et moi qui suis un chrétien et un pasteur, je ne sais même plus le « Notre Père »…

Puis après un moment, la tranquillité est revenue, quand j’ai pensé que j’avais oublié la prière, c’est vrai, mais je savais encore quelle prière j’avais oublié ! J’avais oublié les termes de cette prière, mais je me souvenais qu’elle commence avec l’affirmation que Celui qui conduit au Ciel … est mon Père !

Alors cela me suffisait. S’Il est mon Père, et qu’Il préside aux destinées de l’univers, qu’est-ce que ça peut bien faire que je ne connaisse plus les mots ? Alors j’ai rapproché mes mains l’une de l’autre, et j’ai dit « Notre Père qui êtes aux cieux, moi j’ai oublié la prière, mais vous, vous la connaissez parfaitement, considérez que j’ai dit cette prière, et moi je resterai tranquille, parce que vous connaissez nos besoins ».

Et longtemps, notre prière a été seulement celle-ci : « Jésus je vous aime », et encore une fois, après un silence « Jésus je vous aime », puis après un temps encore « Jésus je vous aime ».

Mais les effets des drogues, de la faim, des coups et des tortures ont fini par rendre difficile même cette simple prière, ces quatre petits mots « Jésus je vous aime ». Le cerveau ne travaillait plus. Alors il ne nous est plus resté que la seule et ultime prière que nous avions et qui nous était personnelle en ce temps-là, le tranquille battement du coeur dans notre poitrine, que Jésus entendait ; nous nous disions qu’Il l’entendait et Il savait que chaque battement du coeur était pour Lui. Il venait d’un coeur qui L’aime. Et je considère encore aujourd’hui que c’était là une forme de prière incompréhensible, muette, une forme de prière agréable, en laissant Jésus interpréter les battements d’un coeur qui L’aime.

Puis quand cette période où nous étions soumis à l’absorption de toutes sortes de drogues est passée, je me suis rappelé de certaines choses qui se sont produites à cette époque. Je me suis souvenu du jour où il ne restait plus dans mon esprit qu’un seul verset de la Bible, et que j’avais échangé avec le Seigneur à ce sujet précis. Je lui avais dit, ce jour-là, juste avant d’entrer dans cette nuit complète que j’ai connue pendant cette période terrible, j’avais dit à Jésus : « Vous avez promis que le Fils de l’homme reviendrait « au jour que vous ne connaissez pas », et « à l’heure que vous ne pensez pas » ; eh bien pour moi, c’est aujourd’hui « le jour que je ne connais pas », et c’est maintenant « l’heure où je ne peux plus penser » … alors maintenant, vous devez tenir la promesse … de revenir».

Et Le Seigneur a tenu sa promesse, et à ce moment-là, ce jour-là, Il est revenu, et Il s’est approché de moi. Toutes les choses se sont transformées, et les murs gris de la cellule ont brillé comme l’éclat d’un diamant, il y avait comme des flammes dans la cellule, et dans le coeur il y avait une telle joie et une telle jubilation que si cette expérience avait duré plus longtemps, le coeur aurait été déchiré tellement grande était la joie, tellement intense l’allégresse de la présence de Jésus.

Source : www.lesarment.com

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 08:48

Gardons les yeux sur Christ Seul. Source: http://illbehonest.com

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